30 juin 2010

Dernier jour de tarif avant augmentation

 29 février 2008 : dernier jour du tarif du 1er octobre 2006
 29/02/2008 EMA '100 ans Hénaff", 
dernier jour de l'ecopli à 0,49.

Les tarifs postaux augmentent demain : ces 2 jours sont intéressants du point de vue philatélique, avec des derniers jours de tarif et des premiers jours de tarif. On ne voit pas forcément grand chose avec les TVP mais ça reste intéressant.

Les nouveaux tarifs sont sur le site de La Poste : ici pour les particuliers et ici pour les entreprises. La dernière hausse remontait au 2 mars 2009.

29 juin 2010

Retour à l'envoyeur : Bedrock Colorado

Bedrock, petit village du Colorado : 
son petit bureau de poste (source)
Mais Bedrock c'est aussi le nom original de la ville des Pierrafeu (Caillouville). La tentation est trop forte d'écrire à Fred Pierrafeu (Fred Flintstone)... Et le postier du village a fait confectionner une griffe "retour à l'envoyeur, personnage de bande dessinée fictif" (Return to Sender: Fictitious Cartoon Character).

C'est plus drôle que les étiquettes standardisées PND.

Source Always Use Zip Code

28 juin 2010

Françoise Eslinger instaure le désir au Salon du Timbre

Après le discours, les questions/réponses de Françoise Eslinger au Congrès de la FFAP.

Des problèmes pratiques sont soulevés par les associations : surcharge des oblitérations temporaires dans les centres de tri, délai court pour s'organiser autour des collectors et des carnets régions, les concours FJA (Fondation Jeunesse ADPhile).

Sur le thème des flammes muettes et codées, la réponse de FE est claire : "la philatélie, c'est une merveilleuse activité à La Poste (...) en même temps, voilà, on est petit dedans, vous et moi".

Sur les 4 feuilles de 40 des 40 ans de l'imprimerie... "La Poste les a vendues à la valeur faciale" "On avait dit que tous les jours ont conterait ce qui était vendu". "Les abonnés vont recevoir, même s'il n'y aura pas les têtes-bêche, il y aura les 2 bandes hélio".

"Ou on redonne à la philatélie, non pas de la spéculation, mais un peu d'adrénaline, ou on le fait pas. Moi je veux bien tout arrêter (..) Soit je peux servir tout le monde, et dans ce cas là ce n'est plus pareil, soit je ne peux pas servir tout le monde, et dans ce cas là il y a de la frustration. Le principe du désir, c'est la frustration. Et j'ai voulu instaurer le désir dans ce salon".

Il est confirmé que les abonnés seront servis en bandes hélio ; donc les coins datés, les se-tenants et les têtes-bêches resteront l'exclusivité du salon. 160 000 de CA pour les 4 000 feuilles du Salon et 16 euros ( pour 300 000 réservations) soit 4 800 000 euros : cela couvre largement le budget de 3,5 millions du Salon. Si la vente n'avait pas été limitées, à mon avis beaucoup moins de monde se serait procuré les feuilles, et les réservataires auraient protesté contre cette émission hors programme (ce sont des Marianne philatéliques mais sans le sigle Φ, donc dans l'esprit de Phil@poste ce n'est pas lié au programme philatélique) de 16 timbres à 1 euro !

Joëlle Amalfitano précise sur les conditions de vente : "jamais nous n'avons écrit qu'il y aurait un quota particulier ou une distribution journalière sur les sites édités par Phil@poste". 

Les informations erronées dont je me suis fait l'écho avaient 3 sources :
- Timbres Magazine : "Chaque jour, l’animateur du Salon annoncera le nombre de planches disponibles à la vente", ce qui est différent de chaque soir, il sera annoncé le nombre de feuilles restant en vente...
- FFAP dans un document intitulé Communique_40eme_anniversaire _Perigueux.doc : "Chaque jour, l’animateur du Salon, annoncera le nombre de planches disponibles à la vente", soit la même phrase que dans Timbres Magazine (donc une origine probable de Phil@poste).
- et en premier, l'email de Phil@poste : en petit certes : "Les ventes sur le salon Planète Timbres seront limitées à une feuille de chaque technique par personne".

On était donc en droit de comprendre que la vente serait limitée à un exemplaire de chaque feuille par personne et qu'elle serait étalée sur la durée du Salon, d'autant plus que les sites de Phil@poste sont muets sur les conditions de mise en vente.

Les dates de la Fête du Timbre 2011 sur la terre sont les 26 et 27 février. En 2012 par contre, en pleine rentrée philatélique des associations, la date imposée par Françoise sera le 1er weekend d'octobre (ou le dernier de septembre).

À suivre le rapport financier de la FFAP, sous forme de vidéo uniquement (pas de document détaillé).

Françoise Eslinger au Congrès de la FFAP

Bernard Le Lann, dynamique webmestre du site de la FFAP, nous propose ses désormais traditionnelles albums photo et vidéos permettant aux adhérents des associations membres de la FFAP d'être au courant de ce qui s'est passé. J'apprécie tout particulièrement le One Woman show de Françoise Eslinger !
Quelques citations : "L'événement, c'est quoi, c'est le timbre gommé philatélique qui commémore les événements du passé (...) il célèbre aussi l'actualité, il a célébré - excusez-moi du choix - la coupe du monde de football..." 

Quand je disais One Woman Show, c'est exactement ça...
S'adressant aux membres présents (bénévoles et souvent présidents d'association) : "le MonTimbraMoi ou l'IDTimbre que vous avez beaucoup utilisés", "ce qui m'a beaucoup étonné c'est que vous vous êtes emparés de l'IDTimbre", "le nombre de fois où je vais dans quelque manifestation où vous vendez de l'IDTimbre", "que vous vous soyez approprié ce produit je trouve ça extrêmement bien".

L'attitude sur le terrain des associations sur MonTimbraMoi tranche avec le rejet affiché pendant les Etats Généraux de la Philatélie ou dans les discours. Il met aussi en contradiction les réclamations sur "trop d'émissions de timbres" avec le fait que les associations "émettent" leur propres timbres.
"Vous trouvez que les timbres ne sont pas très bien découpés" ; "Ils sont découpés à Boulazac avec une machine qui ne coupe pas le timbre mais (geste) qui les tire ; ça permet d'avoir toujours les petites barbichettes du timbre, on aime bien". "Dans quelques mois, nous allons revenir à un découpage manuel" ; "la main de de la femme est plus philatélique que la machine".
Si je lis entre les lignes (je fais ça trop souvent) je comprend que le découpage machine pose des problèmes au service après-vente (quand il faut gérer les retours, les collectionneurs mécontent et les philatélistes qui se désabonnent). La solution est de revenir au manuel. 

Or le manuel était gérable en France quand les bureaux de poste s'occupaient de faire les pochettes, quand une personne découpait sans doute une feuille ou deux maximum dans la quasi totalité des bureaux de poste, bref quand le temps n'était pas compté. Mais comment faire avec 300 000 timbres à découper ? Je doute que compte-tenu des coûts de main d'œuvre et de l'aspect totalement inintéressant de l'opération cela soit possible en France. L'offshoring paraît la solution industrielle, en tout cas c'est ce que je vis dans l'informatique. Découpage en Inde, en Chine, ou dans les anciennes colonies ? Je ne sais pas si on saura la vérité... Et encore, heureusement qu'il s'agit de timbres dentelés gommés, l'opération est bien moins facile quand on découpe des autocollants.

À noter toutefois une subtilité sur les dents arrachées (et non coupées net), c'est vrai que ça fait partie de "l'expérience" des timbres dentelés ! J'aime bien aussi !
"Nous avons un gros problème lié aux bureaux de poste" dû à la transformation de bureaux de poste en agences postales et point-poste chez les commerçants, "au détriment de la philatélie". "1ere piste", transformer les abonnements dans les bureaux (où il faut aller chercher les réservations) par des abonnements par correspondance directement auprès de Phil@poste. Sans obligation pour le moment. "2ème chose", "A partir du 1er trimestre 2011, nous allons mensualiser les collections. Vous recevrez votre collection tous les mois et non plus de façon trimestrielle". "3ème chose", le service après-vente est assuré par "une charmante jeune femme, qui fait de la boxe et du rugby, c'est pour ça qu'on l'a choisie". Ce service n'est disponible que pour les abonnés, plus au fait de la philatélie que les bureaux de poste. 2ème 3ème chose, La Poste va faire un club (qui ne va pas adhérer à la fédération) dans le type club total qui va distribuer des points, des cadeaux, ...
Phil@poste va décourager les abonnements dans les bureaux pour centraliser à Phil@poste Boulazac. C'est logique depuis que la confection des pochettes est centralisée, pourquoi expédier dans les bureaux alors que l'expédition directe chez les clients est plus simple. Le choix laissé pourrait ne pas rester longtemps un choix.

Je croyais que La Poste avait déjà fait un club "Timbre Plus" (c'est vrai qu'on en a plus, des timbres), il passe à la vitesse supérieure en offrant des cadeaux, sans doute des exclusivités qui vont du coup être difficile à se procurer pour les clients qui ne rentrent pas dans le moule de La Poste.
"La culture de la philatélie se perd de plus en plus parmi les jeunes guichetiers qui arrivent". La question posée par Françoise : "qu'est-ce que c'est pour vous qu'un point philatélie".
Il semble qu'une relance des points philatélie, dont l'espace privilégié (parfois un petit bureau avec une chaise) a été conquis par la Banque Postale, soit à l'ordre du jour. Globalement le Carré d'Encre est un maxi-point philatélie, à l'époque ce que j'appréciais dans les points philatélie c'était l'accueil, les guichetiers étaient souvent philatélistes ou au moins comprenaient les philatélistes. Ca a été pour moi le moyen d'avoir des coins datés Saint Pierre et Miquelon, de pouvoir découper des paires au milieux des feuilles, de récupérer des bandes de garde de roulette, d'avoir le 3,70 Liberté avec une seule barre pho qui au lieu d'être détruit avait fait l'objet d'une livraison d'office aux points philatélie, ... Mes points philatélie préférés étaient eux qui assuraient la vente "en gros" de timbres, ça permettait d'avoir accès à un stock de timbres qui tournait.

En conclusion, Françoise flatte l'assemblée sous les applaudissements.

Bernard, merci pour télé FFAP, on attend la suite (les questions/réponses) et pourquoi pas aussi les comptes de la FFAP ! C'est déjà fait pour les questions/réponses.

À lire également, sur le même sujet, le billet de Sébastien.

27 juin 2010

Programme philatélique 2012 (1ere partie) et 2010/2011 (compléments)

Arrêté du 22 juin 2010 fixant le programme philatélique de l'année 2010 (compléments), 2011 (compléments) et de l'année 2012 (1re partie)

Article 1
Le programme philatélique de l'année 2010 est complété comme suit :
Série « commémoratifs et divers » :
- Bicentenaire des indépendances des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes ;
- Bicentenaire du barreau de Paris.

Article 2

Le programme philatélique de l'année 2011 est complété comme suit :

Série « commémoratifs et divers » :
- Marie Curie, année internationale de la chimie ;
- 250e anniversaire de la création de la première école vétérinaire ;
- 100e anniversaire des chemins de fer de Provence ;
- 50e anniversaire du CNES ;
- 30e anniversaire de la mise en service du TGV.

Article 3

Le programme philatélique de l'année 2012 (1re partie) est fixé comme suit :

Série « commémoratifs et divers » :
- émission commune France-Suède ;
- 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc ;
- tricentenaire de la bataille de Denain ;
- jeux Olympiques d'été et jeux Paralympiques ;
- Grande Mosquée de Paris ;
- congrès de la Fédération française des associations philatéliques ;
- salon philatélique de printemps.

Série touristique :
- château de Suscinio (Morbihan) ;
- pointe Saint-Mathieu (Finistère).

Série artistique :
- le retable d'Issenheim (Haut-Rhin) ;
- Edward Hopper (1882-1967).

Série nature (quatre timbres) :
- les poissons tropicaux.

Série : « les capitales européennes » (bloc de quatre timbres) :
- Copenhague (Danemark).

Série « la France comme j'aime ».

La fête du timbre.

Série Croix-Rouge.

Série Europa.

Timbres-poste semi-permanents :
- Renouvellement des timbres émis en 2011 (dix émissions).

Le programme philatélique 2010 continue de grandir, on ajoute 2 timbres aux 4+1 déjà rajoutés. 2011 n'est pas commencé que 5 timbres supplémentaires sont annoncés.

Le retable d'Issenheim a déjà fait l'objet d'un timbre en 1985 au profit de la Croix-Rouge. Le TGV bénéficie à nouveau d'un timbre (9 timbres entre 1984 et 2007). Les 2 timbres touristiques annoncés sont en Bretagne.

4 blocs-feuillets pour le timbre dentelle en 2011

Un appel d'offre de La Poste permet d'en savoir plus sur le timbre "dentelle" qui figure dans la première partie du programme philatélique 2011 ; extraits de l'appel d'offre :

Impression 4 mini blocs de format 105mm x 71,5 mm sur papier gommé avec un timbre poste par bloc sur lequel un morceau de véritable dentelle sera collé.

Entre 400 000 et 600 000 exemplaires de chaque modèle de bloc, soit pour les quatre modèles entre 1 600 000 et 2 400 000 exemplaires.
Donc, 4 blocs-feuillets différents à priori avec le même timbre, et un timbre où sera collé de la véritable dentelle et non pas entièrement en dentelle.Cela confirme ma prévision que le timbre-dentelle sera le timbre gadget de l'année 2011.

Les entreprises doivent répondre - entre autre - à ces critères :
2/ Références en matière d'impression auprès d'établissements postaux (critère pondéré à 50 %). À ce titre, le candidat fournira les références de trois clients avec lesquels il a mené à terme des projets particuliers en matière d'impression de timbres poste.
Il est donné la préférence à une entreprise qui a déjà travaillé dans le timbre-poste.
3/ Sécurisation du site (critère éliminatoire). Le candidat décrira le système de surveillance et le système de contrôle d'accès mis en place pour contrôler les accès au locaux de production et de stockage de manière à garantir la sécurité et la confidentialité de la production.
Et un niveau de sécurité doit être garantit !

Il s'agit peut-être de clauses standards, je n'ai pas trouvé de timbres similaires déjà émis par une poste étrangère (Suisse pour un timbre entièrement en dentelle et Liechtenstein pour une "dentelle" papier). A mon avis, pour rester dans le principe de fabrication des blocs dorés, La Poste a besoin de rouleaux en dentelle thermocollable.

Les entreprises doivent répondre avant le 17 juillet pour un appel d'offre d'aujourd'hui : c'est court !

25 juin 2010

So Colissimo : le colis évolue


La Poste lance une offre innovante et assez évidente : la possibilité de choisir le mode de livraison des colis.

Il y a 5 options :
  1. Mon domicile : c'est l'option actuelle, le facteur présente le colis, si le destinataire est absent le colis sera représenté le lendemain, s'il est à nouveau absent le colis sera mis en instance et il faudra le retirer au bureau de poste (avec une amplitude horaire correspondant souvent à celle où le destinataire est lui-même au travail).
  2. Mon rendez-vous  : le soir entre 17:30 et 21:30. Le destinataire peut choisir son heure dans un créneau de 01:30 quand même. Cette offre est limitée à Paris et présente un surcoût de 4 euros.
  3. Mon espace citycissimo : retrait dans des espaces automatisés. Disponible dans quelques villes.
  4. Mon bureau de poste : mise en instance du colis directement, le client est prévenu par SMS et email et peut donc s'organiser.
  5. Mon commerçant : le colis est mis à disposition chez un commerçant partenaire. C'est le schéma choisi par le concurrent Kiala. L'amplitude horaire et l'ouverture les weekend sont un plus.

La mise en place de ces choix est à réaliser par les sites de vente sur internet, PriceMinister.com proposera cette solution en ligne à partir du 15 juillet, Vente-prive.com la proposant depuis le 18 juin. Ces options ne seront pas disponibles aux guichets de La Poste.

Je trouve les offres 4 et 5 intéressantes, mais je m'interroge sur sa mise en place : pourquoi ne pas laisser le choix au client dans son bureau de poste, de systématiquement et pour la totalité des colis, lettres recommandées et les autres objets mis en instance (comme les lettres taxées) de mettre en instance ou chez un commerçant directement ? La réponse est sans doute technique ; le code 2D sur l'étiquette imprimée par le site de vente sur internet contient sans doute l'information du mode de distribution. Il est d'ailleurs vraisemblable que l'étiquette Colissimo mentionnera en clair ce mode de distribution.

C'est dommage.

Sources : La Poste, so-colissimo.fr

24 juin 2010

Petit paquet import d'Israël

Lettre par avion d'Israël vers la France
Au dos, étiquette autocollante de La Poste française.
Il y a une mention manuscrite en hébreux à droite.
"Petit Paquet Import" apposé à Gennevilliers PFC.
Le retour en Israël se serait fait à Chilly CEI.

PFC signifie Plateforme Colis et CEI Centre d'Échanges Internationaux (xls).

Il est curieux de voir une mention Paquet à l'époque ou tout est Colissimo, d'ailleurs le site Colis de La Poste est passé récemment de Coliposte .fr à Colissimo.fr. De plus c'est une lettre, pas très épaisse - cartonnée - et contenant des documents, pourquoi ne pas l'avoir versée dans le circuit des lettres ? Peut-être pour être contrôlé par les douanes ?

22 juin 2010

E-mailing de La Poste pour soutenir les arbitres français à la Coupe du Monde

et logo "tous arbitres" par Ben

La Poste française, partenaires des arbitres français, vient d'envoyer un email sur les adresses récoltées lors du concours Marianne 2004 (celui qui a vu Lamouche gagner). On ne peut pas dire qu'elle abuse, le précédent email reçu que j'ai conservé remonte à fin 2007 pour le concours du timbre Croix-Rouge.

Il s'agit d'encourager les arbitres français de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, un titulaire et deux remplaçants. Hélas, l'arbitre titulaire français vient d'être écarté suite à sa mauvaise prestation sur le match Brésil - Côte d'Ivoire (l'avis des ivoiriens est dur).

Disons que la communication de La Poste autour de la Coupe du Monde souffre des performances françaises... Mais la Marianne au sifflet aurait fait un timbre sympathique !

Les IDTimbre du Salon du Timbre : renversant !

Au Salon du Timbre, l'imprimante habituelle du Carré d'Encre n'était pas là (modèle inconnu, mais c'est une imprimante couleur, apparemment jet d'encre aussi, qui coûte dans les 10 000 euros), mais une imprimante HP Officejet 6000 qui a été utilisée. Elle est vendue 99 euros par HP, c'est un peu moins cher chez les revendeurs. Les rendements étant moyens, une seconde imprimante a été ajoutée en cours de Salon. En l'absence de bac, c'est une à une que les feuilles et carnets était imprimés, ça demandais du temps et l'encre mettait du temps à sécher (un sèche cheveux accélérait la manœuvre !).

Le fait de changer d'imprimante pour une imprimante grand public a des conséquences sur le résultat :
- un rendu d'impression différent (en particulier le tramage),
- des encres qui ne résistent pas à l'eau (à ne pas décoller d'une lettre)
- et des marges différentes (sur une page A4).

Merci à Olivier qui a repéré l'imprimante : j'avais dans un premier temps boudé le stand des MonTimbraMoi, étant donné que les supports et le logiciel étaient identiques à ceux du Carré d'Encre, bref c'était un non-événement. Mais le changement d'imprimante impliquait peut-être un rendu différent : à vérifier...

Les IDTimbre du Salon (feuille de 30, micro-texte Philaposte) présentent tous une anomalie de fabrication exceptionnelle !

IDTimbre portrait du Salon du Timbre
IDTimbre paysage du Salon du Timbre

Je me suis rendu compte immédiatement que quelque chose clochait, sans mettre le doigt dessus immédiatement... J'ai d'abord cru que la feuille avait été placée à l'envers, mais en fait le Carré d'Encre a utilisé les feuilles de 30 portrait pour l'impression paysage et les feuilles de 30 paysage pour l'impression portrait et a utilisé les feuilles à l'envers ! J'ai pensé à un accident isolé dans un premier temps, mais la commande d'une deuxième feuille (paysage à la place de portrait) a montré que c'était une constante.

Tourné à gauche et présenté dans le sens du cadre
Les MonTimbraMoi et IDTimbre verticaux ont la faciale sous le cadre court, et 4 rectangles et 1 carré à gauche. Les deux barres phosphorescentes sont sur les 2 côtés verticaux (longs).
Tourné à droite et présenté dans le sens du cadre
Les MonTimbraMoi et IDTimbre horizontaux ont la faciale sous le cadre long, et 2 rectangles et 1 carré à droite. Les deux barres phosphorescentes sont sur les 2 côtés verticaux (courts).

Les IDTimbre (micro-texte Philaposte) paysage sont plus hauts (45*37mm) que les MonTimbraMoi (micro-texte MonTimbraMoi, 45*35mm). Les IDTimbre et MonTimbraMoi portrait ont la même dimension (35*45 mm).

Un IDTimbre paysage tourné à angle droit (celui du Salon) est donc plus large qu'un IDTimbre paysage, et un IDTimbre portrait tourné à angle droit (celui du Salon) est donc moins haut qu'un IDTimbre paysage.

Quand par erreur un IDTimbre paysage est imprimé sur une feuille de 30 prévue pour les portraits, l'impression n'est normalement pas centrée et se décale progressivement :
IDTimbre sans faciale tenant à IDTimbre à faciale intervertie.

Sur cette variété, l'impression est inversée par rapport aux IDTimbre du Salon (faciale sous le cadre avec les rectangles). Merci LG pour le scan et belle découverte réalisée bien avant le Salon !

Les IDTimbre du Salon ne sont donc pas une variété (erreur de feuille), car il a fallu paramétrer le logiciel pour que l'écartement entre les timbres soit correct. Plus précisément, pour l'impression paysage la distance verticale a été réduite entre les timbres. Pour l'impression portrait la distance horizontale a été augmentée.

Bref, l'erreur du choix de la feuille a été corrigée en changeant l'impression !

Une des conséquences les plus spectaculaire est que les barres phosphorescentes sont horizontales, on note que l'encre adhère mal sur les barres (mention Phil@poste et bas du g).
Pour comparer, voici le détail d'un IDTimbre imprimé sur place au Carré d'Encre : l'impression est différente (tramage aléatoire au Salon, tramage classique au Carré d'Encre). On note également que la faciale est bien sous le cadre.

Tout cela illustre clairement que les feuilles d'IDTimbre sont ont leur faciale tarifaire imprimée en même temps que la personnalisation alors que les MonTimbraMoi ont leur faciale imprimée en même temps que le cadre (j'ai des doutes sur certains IDTimbre et sur certains MonTimbraMoi, mais c'est la règle générale).

Il s'agit à mon avis de la nouveauté la plus étonnante du Salon du Timbre 2010, et elle sera peu commune : il y a sans doute moins d'une cinquantaine de feuilles de 30 IDTimbre tirées sur le Salon, sans doute très majoritairement des Lettre Prioritaire 20g.

Les timbres des feuilles de 30 vendues au Salon du Timbre sont donc doublement reconnaissables entre le positionnement et le tramage, et n'ont été disponibles que sur place pendant 8 jours. Il s'agit d'IDTimbre distincts et non d'une variété qui devraient avoir des numéros pleins dans le catalogue "Cordina" des Timbres Personnalisés édité par la SOCOTA. Ils relèvent quelque part de la prestigieuse catégorie des "centres renversés" (même si c'est plus compliqué !).

21 juin 2010

Dorure du bloc jardin du Salon du Timbre

Feuille après dorure
Détail : on voit le relief sur les ailes.

J'ai eu la chance de récupérer quelques morceaux de feuille dorée, dans leur état après utilisation pour dorer et gaufrer le bloc-feuillet Jardin vendu pendant le Salon du Timbre 2010 et après.

Je posais des question sur la feuille typographiée (article en voie d'amélioration) quand le conducteur de presse a communiqué sur la dorure, sujet que je pensais avoir compris il y a 4 ans. Il est étonnant de voir de la technologie ancienne (qui date d'avant l'installation de l'imprimerie à Périgueux/Boulazac) remise au goût du jour par l'adjonction de l'informatique et d'appareils de chauffage contrôlé pour obtenir très précisément la température pour que la dorure se transfère entièrement (mais pas trop) sur le bloc-feuillet, et en relief par gaufrage (c'est aussi délicat, il ne faut pas percer le papier). C'est une affaire de cuisine : l'important c'est certes de bons produits, mais les températures et les durées de cuisson font toute la différence ! Il a sans doute fallu de nombreux essais avant d'avoir le résultat qui paraît si facile et quasiment sans soucis sur le stand de l'imprimerie des timbres-postes de Phil@poste Boulazac.

Il faut souligner l'extrême finesse de ces films, sans doute moins épais qu'un cheveu coupé en quatre dans le sens de la longueur (30 ou 40 microns ?). C'est surprenant à manipuler.

À un moment donné de la conversation, j'ai eu un morceau entre les mains, et j'ai fait mine de partir avec. En fait, il suffisait de demander : il semble que des échantillons étaient déjà préparés (pour offrir aux officiels ?) et c'est donc quelques feuillets qui m'ont été offert et à la poignée de philatélistes autour.

Expositions nationales et internationales au Salon du Timbre


Des parasols à l'intérieur des pavillons ? Ça permettait de protéger du soleil et de la pluie ! En effet le soleil frappait durement en début de Salon (les rideaux ont été tirés par la suite, la climatisation tournait) et la toiture fuyait pendant la tempête Lundi (on avait les pieds dans l'eau à certains endroits, les cadres ont été poussés pour éviter l'eau qui tombait)... Fort heureusement, aucune collection n'a été endommagée, mais ce n'est pas complètement rassurant. Soulignons quand même que l'organisation a réagit rapidement !

Il y avait un peu de confusion sur l'emplacement des collections, la compétition internationale avait lieu à la fois dans le bâtiment principal mais aussi dans le pavillon des Cyprès qui affichait "championnat de France"...

Il y avait de fort belles collections avec de fort belles choses, et même si rien ne remplace de voir les pièces "en vrai" et que c'est du travail de scanner, c'est dommage de ne pas compléter les expositions par une mise en ligne qui permettrait de lire confortablement les subtilités de chaque collection (je propose d'encourager les exposants à fournir une version scannée en leur rajoutant 1 point à leur note !).

Le palmarès est en ligne pour le championnat de France 2010 et l'exposition internationale Paris 2010.

20 juin 2010

Nouveaux timbres autocollants Léoncel, L'Ile Bouchard et Louise Bourgeois

PM m'informe avoir vu sur la boutique pro fugitivement des feuilles de 50 timbres du Léoncel et de l'Ile Bouchard (2 timbres du carnet Art Romain en vente générale Lundi 21 juin 2010). Après avoir pris des renseignements, ils sont en vente sur le Salon (le Carré d'Encre vendant les feuilles autocollantes des commémoratifs). Le fait de faire des versions autocollantes de timbres autocollants (!) est une nouveauté, en fait il ne s'agit pas pour une fois de timbres avec la marque φ désignant les timbres du programme philatélique mais de timbres d'écriture. La mise en vente de ces timbres "lettre prioritaire 20g" est peut-être liée au prochain changement de tarif, j'ignore quand le prochain timbre φ à 0,58 sera émis, en attendant il faudra affranchir avec 3 timbres... Les feuilles sont datées du 07.05.10. Il n'y a pas d'indicatif de presse, à vérifier s'il s'agit bien d'héliogravure ou bien d'offset.

Maman, de Louise Bourgeois, est également en vente au Salon du Timbre en version autocollante (les feuilles sont datées).

Le tout devrait être disponibles Lundi sur la boutique pro.

Carnet MonTimbraMoi Acier

Carnet MonTimbraMoi "Acier"
(prise sur le site, ce n'est pas un scan)

PM m'informe que le site des MonTimbraMoi propose une nouvelle couverture "Acier" avec un cadre bleu (plus foncé que celui des feuilles de 30). C'est un retour surprise des cadres colorés après une période où la couleur du cadre ne changeait plus. Le carnet Dahlia, réédition ou stocks restants (?) de celui proposé en 2008 - a disparu, le carnet Cerisier - réédition ou stocks restants du carnet de 2009 - est toujours disponible.

À noter que les supports disponibles au Salon du Timbre 2010 sont ceux du Carré d'Encre. En 2008, on avait eu le droit a des avant-premières et à des carnets datés !

19 juin 2010

Le timbre recto-verso football 2010 tu y crois ? à fond !

Le fameux timbre Football 2010 recto-verso est paru, il est en vente au prix de 1,12 euros (0,56 de chaque côté). Il est gommé sur les 2 côtés sur la totalité de la surface, y compris les bords d'une gomme verdâtre et les timbres en eux même d'une gomme transparente. L'impression a semble-t-il lieux avant le gommage. Il n'y a pas de barres phosphorescentes.

Voici le mode d'emploi :

Première étape : on replie les bords, 
ici on choisi le côté "tu y crois ?". Bref, on
commence par la question.
Le timbre "erroné" français : la réponse "à fond".
La bonne réponse serait plutôt "bof".
On humecte les 2 bords repliés.
On fini de plier : les 2 languettes horizontales se collent entre-elles,
le verso du timbre pas collé.
On appose sur la lettre, on expédie
et c'est au tour du destinataire de jouer !
Le destinataire recevra le timbre oblitéré :
il découpe au cutter ou au coupe-papier le timbre
en insérant sa lame : un coup à droite et un coup à gauche.
Il peut ensuite apposer le verso
sur sa lettre en humectant le recto oblitéré.

Il est aussi possible d'utiliser le timbre sans le plier en humectant uniquement les bords latéraux blancs, mais alors c'est au cutter qu'il faudra détacher le timbre.

Ce timbre ne devrait pas avoir un usage postal fréquent dans le grand public, et l'utilisation recto et verso ne devrait pas se faire souvent...

Mise à jour 21/6/2010 : Francis m'indique que le pliage se fait, d'après l'auteur du timbre Bruno Ghiringhelli, au milieu des bords et non pas au plus près du timbre. Ainsi on n'a pas la triple épaisseur et plus de facilité pour découper la réponse. Bref, un mode d'emploi officiel pour un timbre finalement embarrassant aurait été le bienvenu !

Timbres football erronés en Algérie

El Watan dans une interview à Lyes Maârouf, rapporte des erreurs dans les timbres émis par l'Algérie sur la coupe du monde de football en Afrique du Sud.

La première erreur concerne une faute sur le nom du pays (en français) : ALGER E au lieu d' ALGÉRIE. Il manque le I malgré que son emplacement soit prévu.


Sur le second timbre, où l'on remarquera un drapeau français, le drapeau de la Cote d'Ivoire est incorrect : en premier plan au centre, la première couleur est le rouge au lieu d'Orange.

18 juin 2010

Timbre Miss Monde à Gibraltar

Je reçois un email de la poste de Gibraltar qui annonce l'émission d'un mini-bloc consacré à l'élection au concours Miss Monde 2009 de Kaiane Aldorino (Miss Gibraltar), ça se passait le 12 décembre 2009 à Johannesburg.

Le timbre spécial avec Miss Monde à côté sur le bloc  - et non sur le timbre - sera émis le 30 juin.

23,56 millimètres : hauteur typographique

Vue de coupe, le support fait parti de la presse typographique

23,56 millimètres est un chiffre clef de la typographie : c'est la l'épaisseur standardisée de la planche d'impression.

Son origine est ancienne - elle correspond à la hauteur des caractères d'imprimerie à l'époque de la composition lettre par lettre - et cette hauteur est toujours d'actualité, y compris pour les dernières Marianne typographiées du Salon du Timbre 2010. Rappelons que la typographie, c'est l'impression par les reliefs.

Ce qui est expliqué est ce que j'ai compris d'une seconde discussion avec un conducteur de presse typographique au Salon (et quelques sources complémentaires listées en base d'article), les erreurs éventuelles sont les miennes.

Les deux Marianne typographiées des 40 ans de l'imprimerie à Périgueux/Boulazac utilisent les méthodes utilisées pour les cachets temporaires ou premier jour.

Etape 1 : Composition
- Le ou les dessins sont numérisés/nettoyés et/ou réalisés sur informatique.
- Une image de la plaque d'impression est réalisée (ici, elle consistait à l'assemblage des Marianne de Beaujard et Cheffer, des 2 vignettes, et des mentions en marge).

Etape 2 : Réalisation de la planche d'impression
- L'image de la planche est imprimée en négatif sur un film transparent. Sans doute en miroir également mais pas nécessairement car il suffit de retourner le film. La partie couche du film est en contact avec la partie sensible du polymère, donc l'image est également à l'endroit et non miroir. (email de DJ, imprimeur et philatéliste : "Le film négatif coté couche dans le sens de lecture est placé sur la partie sensible de la plaque polymère dans une machine dans laquelle on fait le vide afin que le film soit au contact parfait de la couche sensible et on insole avec une lampe  un certain temps compté en TOP selon la puissance de la lampe.")
- Ce film est placé entre une plaque polymère vierge (aimantée) et une source lumineuse (UV ?) : la plaque est insolée. La plaque se durci aux endroits exposés. On nettoie la plaque chimiquement (eau et soude ?), les parties insolées restent et les parties non-insolées se creusent. Je suppose qu'une seconde insolation a lieu sans filtre pour solidifier le polymère.
- On obtient une plaque d'impression miroir, ou les hauteurs seront encrées.Une fois pressée contre le papier, l'impression sera à l'endroit.

Etape 3 : Impression
- La presse typographique est équipé sur le support d'origine d'une plaque aimantée qui reçoit la plaque polymère aimantée. La hauteur totale est de 23,56 millimètres.
- L'encrier a été alimenté avec un rouge carmin pour que le résultat final (compte-tenu notamment du papier moderne plus blanc) se rapproche de la nuance du 0,40 Marianne de Cheffer de 1970.
- L'impression a lieu à plat sur des feuilles déjà dentelées (sur une des presses rotatives hélio ou offset ?).

La presse est à priori une Heidelberg comme celle utilisée pour la dorure des blocs jardin des Salon. Il faut souligner que celle présente au Salon comporte une plaque commémorative Heidelberg 1850/1950 des cent ans de l'entreprise, et qu'elle a sans doute 60 ans !

Le résultat est plutôt bon (l'impression est bien plus fine que la Marianne de Cheffer typographiée d'origine), mais les rendements ne doivent pas être exceptionnels.
C'est exactement la même technique qui est utilisée pour oblitérer les divers souvenirs produits par Phil@poste Boulazac, comme les documents philatéliques officiels. Le placement par aimant permet de placer le tampon facilement.

C'est un peu différent pour les cachets manuels temporaire ou premier jour : la même plaque polymère est découpée en rond, placée sur une couche de caoutchouc et sertie sur le manche. L'insertion de cette couche permet de pallier au fait que les humains n'apposent pas parfaitement à plat contrairement à ce que fait la machine, elle apporte donc une tolérance de quelques petits degrés.

Numérotation des feuilles

La numérotation des 16 000 feuilles des Marianne des 40 ans de l'imprimerie à Périgueux/Boulazac au eu lieu sur une presse à plat typographique équipée d'un numéroteur et d'un dateur. Compte-tenu de la limitation à 4000 feuilles, la numérotation a fait l'objet d'une procédure particulière (et contrôlée par huissier).

Dans un premier temps les feuilles on été contrôlées par les vérificatrices de l'imprimerie, qui ont mis de côté un peu plus de 4000 feuilles par type d'impression.

La numérotation des feuilles a commencé le 7 juin 2010, ce qui explique la date des feuilles. Le numéroteur fonctionne par décrément (de 004000 à 000001). La date a été conservée à ce jour pour rester identique sur toutes les feuilles, mais la numérotation des 16 000 feuilles a duré plusieurs jours.

Dans un premier temps, les feuilles ont été datée/numérotées par paquet. Chaque feuille a été contrôlée à nouveau sur la qualité de la numérotation (absence, décalage, impressions partielles, ...). Pour chaque feuille fautée à la numérotation il a été nécessaire de prendre une feuille non numérotée, de régler le numéroteur au bon numéro, et lancer l'impression unitaire de la date et du numéro ; puis de contrôler l'impression (il faut recommencer autant de fois que nécessaire).

C'est pourquoi la numérotation d'origine (à gauche verticalement sur les feuilles en héliogravure, sérigraphie et taille-douce) laisse apparaître des trous voire des sauts entre les 2 numéros consécutifs en bas à droite :
- Les paquets de feuilles n'ont peut-être pas été présentés dans l'ordre d'impression.
- Les feuilles fautées à l'impression n'ont pas été numérotées.
- Les feuilles fautées à la numérotation ont été remplacées.

Pour aller plus loin (et sources complémentaires de cet article) : Solarplate, Typographie sur Wikipedia, numéroteurs typographiques, typographie sur Larousse.

17 juin 2010

Piquage à cheval sur 4F blason d'Anjou

Piquage à chevalsur 4F blason d'Anjou, 
neuf sans gomme (donc sans doute ayant servi).

La surcharge - c'est la version rotative, grasse - est plus haute que normalement, et en fait a un décalage dans le même sens que le piquage et de même ampleur (si on applique le décalage de piquage à la surcharge, la surcharge se retrouverait sous la mention Française). On a donc certainement une synchronisation entre le piquage et la surcharge.

C'est un élément similaire qui permet de certifier les piquages à cheval sur les Marianne avec barres phosphorescentes : en cas de piquage décalé, les barres phosphorescentes suivent la dentelure, si au contraire elles suivent l'effigie on a de bonnes chances que ce soit un non-dentelé officiel faussement dentelé.

J'aime bien les variétés sur oblitérés (ou sur lettre), le taux de récupération par les philatélistes des timbres utilisés étant loin d'être de 100%, si la variété n'a pas été trouvée en neuf  on a quelque chance d'avoir une pièce "sans doute unique" (le fait d'écrire ce qualificatif amène souvent une contradiction immédiate...). Sur ce timbre le piquage à cheval n'est pas côté sur le Dallay.

16 juin 2010

Les Collectors à la boutique pro

C'est nouveau (ça n'y était pas en début de semaine), il y a maintenant une catégorie "Collectors" à la boutique pro du courrier.

Elle propose les 24 nouveaux Collectors régionaux, et uniquement ces Collectors.

La mise en page a évoluée cette année, toujours 10 timbres
et un Itinéraire timbré (ce dernier est financé par l'ADPhile...)

Le prix est montré en HT, c'est dégressif par quantité : de 1 à 9 7,44 euros HT, de 10 à 49 7.10 euros, et au delà de 50 6,60 euros HT (à ce moment, le surcoût par rapport à la faciale est de 1 euro). Le prix de vente TTC est de 8,90 dont la TVA se monte à 1,46 euros. La TVA est donc appliquée sur la totalité du prix, alors qu'on aurait pu s'attendre à ce que le prix de l'affranchissement ne soit pas inclus.

Il semble que pour les particuliers commandant à la boutique pro (c'est possible !), le prix HT soit appliqué (ce qui n'avait jamais posé problème jusqu'à présent, les timbres-poste ne font pas l'objet de TVA). Je n'ai pas été jusqu'à commander un Collector pour vérifier.

Non-dentelé officiel Marianne de Cocteau : indicatif de presse

Le Salon du timbre, c'est l'occasion de dépenser de l'argent auprès de ¨Phil@poste, auprès des marchands, des parcourir des expositions nationale et internationales et de rencontrer employés de l'imprimerie et philatélistes (dans l'ordre inverse).

Voici un des mes rares achats, un non-dentelé officiel de la Marianne de Cocteau. Cet exemplaire a pour avantage de tenir à un bord de feuille avec indicatif de presse "IF 14", ce qui devrait être l'ancienne dénomination de la TD6-1 (TD 201). En effet la Marianne de Cocteau est l'un des premiers timbres émis imprimé sur TD6 (et donc à priori sur la première TD6).

C'est un exemplaire "choisi", il est d'une part bord de feuille (c'est appréciable sur les non-dentelés officiels, ça authentifie l'absence de dentelure), et l'indicatif de presse n'est présent qu'à un seul exemplaire par feuille : on a donc ici 1 non-dentelé officiel sur 100 qui peut être dans cette configuration. Soit entre 10 et 20 exemplaires existants (les chiffres de tirage des non-dentelés seraient de 1000 timbres ou 20 feuilles).

15 juin 2010

Une autre Marianne de Cheffer

Je cherchais un tel document depuis longtemps : une photographie de maquette au format timbre. En effet, c'est l'une des toutes premières étapes de la fabrication d'un timbre ; la maquette fournie par le dessinateur est complétée - collé sous la maquette - par une réduction photographique au format du timbre, afin que les décideurs puissent mieux se rendre compte du résultat final. À mon avis, c'est un document philatélique qui a sa place en exposition compétitive, et non pas d'un à-côté ou d'un document "classe ouverte". C'est l'occasion d'introduire un nouveau libellé photographie pour regrouper mes billets sur le sujet.

La photographie présentée est chiffrée à 15 francs, elle est signée (en bas à gauche) H. CHEFFER. Il s'agit d'une des nombreuses Marianne non-adoptées du concours de 1954 qui a vu le choix de la Marianne de Muller.

Comme la Semeuse, c'est une Marianne en pied, rayonnante et les bras ouverts. Au contraire de la Semeuse agricole, les succès de la France s'étalent à ses pieds :
- les arts (palette pour la peinture, livre et plume pour la littérature, violon pour la musique)
- les sciences (verrerie de laboratoire (alambic ?) pour la chimie, astrolabe pour l'astronomie)
- la technologie (diverses antennes de diffusion).

Finalement ce sera une autre Marianne de Cheffer qui sera émise en 1967, plus traditionnelle sous forme de buste. Son auteur, décédé en 1957, n'aura jamais la satisfaction  de voir sa création affranchir des milliards de lettre.

Pour aller plus loin sur la Marianne de Cheffer, il y a la très belle collection de Jean-Claude Dubouilh au Salon du Timbre ; et il faut visiter le site d'Édouard Péricart, que j'ai rencontré hier avec Olivier : La Marianne de Cheffer.

14 juin 2010

Timbre autocollant : Soyouz en Guyane

Le timbre Soyouz en Guyane est disponible en version autocollante à la boutique pro.Il est donc émis le même jour que la mise en vente générale du timbre dentelé. Le Carré d'Encre vendant les timbres autocollants en feuille, il se pourrait qu'il soit disponible au Salon du Timbre.

Le timbre est au tarif monde 20g, il n'aura d'usage seul sur lettre à ce tarif que 2 semaines.

Distributeur du "timbre football en argent"



Le timbre en argent du Salon du Timbre 2010 est consacré au foot, il est plus grand que les précédentes éditions et est en relief (joueurs et ballon) et non plus plat : la technique de fabrication a sans doute changé, peut-être est-il frappé comme une pièce de monnaie ? Il reste à 5 euros et est sans doute aussi fabriqué par la Monnaie Royale des Pays-Bas.

Mais l'autre nouveauté, c'est la présence d'un distributeur (situé prêt des stands premier jour). Ce distributeur accepte les pièces de 1 et 2 euros, ainsi que les billets de 5 et 10 euros. Je ne l'ai pas essayé, je suppose qu'il ne rend pas la monnaie, il peut distribuer plusieurs exemplaires.

Ce distributeur était situé en face du stand de la Monnaie de Paris, je ne peux donc m'empêcher de faire le rapprochement avec l'offre des Jetons Touristiques de la Monnaie de Paris qui sont proposés dans beaucoup de sites touristiques, justement par des distributeurs.

La mise en place d'un distributeur unique sur un seul site pendant 10 jours ne se justifie sans doute pas : même si le distributeur profite de parties préexistantes (monnayeur pièces/billet déjà en place dans certains bureaux de poste), la partie distribution de la carte n'est sans doute pas standard et a donc du faire l'objet d'une fabrication et mise au point spéciale. Bref, ça a l'air cher pour un usage unique. La question est : s'agit-il d'un prototype pour une série à venir, et que va distribuer ce distributeur ?

La Poste aime bien les distributeurs, ils participent de la réduction des queues dans les bureaux de poste : on est dirigé vers les automates pour les opérations liées au courrier (y compris les recommandés avec AR) et l'achat des carnets. On peut penser que ce distributeur va rejoindre le Carré d'Encre. On peut également penser que ce type de distributeur pourrait être placé sur les autres lieux d'oblitérations premier jour. Et pourquoi pas en placer dans des stades de foot : le dessin est très générique et ne fait pas mention de la coupe du monde, il est cependant daté de 2010.


Mes remerciements à mon photographe Alain.