14 juillet 2020

Les deux font la paire

Une drôle de dame et l'acteur de Tron sont à l'affiche de cette série télévisée de la fin des années 1980, mais ce n'est pas de ça dont je vais vous parler.

La philatélie et la numismatique ont de nombreuses passerelles, l'une des plus évidente en France est la Semeuse de Roty qui a orné, et orne encore, des pièces de monnaie et des timbres.

L'autre passerelle est technique, dans les 2 cas il s'agit de reproduire en grandes quantités un petit objet pour un coût suffisamment faible tout en restant difficile à reproduire.

Les techniques en place se rejoignent parfois, ainsi les premiers timbres français étaient imprimés par Anatole Hulot au sein de la Monnaie de Paris. La multiplication des clichés d'impression se fera parfois sur le balancier monétaire.

L'impression d'un timbre et la frappe d'une monnaie se ressemblent un peu, on presse une matrice fortement pour en laisser l'empreinte.

Dans le premier cas la matrice est encrée et l'encre transférée sur le papier.

Dans le second cas la matrice laisse sont empreinte sur du métal.

La matrice peut présenter des défauts, par exemple un creux en surface.

En impression typographique se traduit par une zone non imprimée.

Sur une pièce ça se traduit par un relief supplémentaire sur la monnaie
.

Pour illustrer, voici un défaut sur le 10 c Semeuse camée rouge, la Semeuse dite "à la bougie", et sur une pièce de monnaie en argent de 1917 une bougie fondue à la main.

Les philatélistes appellent cela une variété (constante car elle provient d'un défaut du matériel d'impression), les numismates appellent cela une monnaie fautée, plus précisément un coin cassé (le coin est la matrice qui sert à frapper la monnaie).

Dans ce cas, le même soucis technique provoque les mêmes causes, même si c'est la coïncidence qui fait que cela se produit au même endroit.

Les deux font bien la paire !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est lapeyre !

Raum Ganzschonkalk a dit…

Hello mate nicee blog