30 novembre 2020

Coq de Decaris en Russie soviétique

 

Amusant, cette illustration sur un entier d'URSS de 1975 à l'occasion d'une exposition philatélique franco-soviétique.

D'un côté la faucille et le marteau, de l'autre un coq inspiré par le Coq de Decaris, à la queue tricolore et qui regarde à gauche.


26 novembre 2020

Machine à timbrer ou machine à affranchir ?

 J'avais trouvé mention dans le JO de machine à timbrer à la place de machine à affranchir.

 LB me signale qu'il s'agit de 2 choses différentes : les machines à timbrer sont l'équivalent fiscal des machines à affranchir. Le JO mentionne les premières mais malheureusement pas les secondes.


 

Sur cet exemple, la machine H.0437 a pour faciale 7 francs (anciens francs, le document est de 1958).



Un recherche Google donne une mise en place de la machine (fabriquant Havas) le 23 avril 1947, pour des faciales de 0,01 à 9,99 francs.

Il n'y a donc pas d’ambigüité, une machine à affranchir c'est pour affranchir à la poste et une machine à timbrer c'est pour des taxes fiscales. On retrouve des noms connus pour leur production de machine à affranchir, après tout il s'agit de valeurs dues à l’administration et la technologie est très similaire.

23 novembre 2020

Etonnants specimens du timbre Ballons Montés



Philaposte poste régulièrement sur Youtube des vidéos, la dernière concerne l'émission de poste aérienne consacrée à l'anniversaire des ballons montés du Siège de Paris.


La feuille d'impression comporte 3 éléments :
  1. La feuille de vente de 40 timbres
  2. La mini feuille de 10 timbres
  3. Un bloc de quatre !

Le bloc de 4 porte une mention Spécimen.


C'est une double surprise :

  •  Les feuilles et les minifeuilles sont imprimés en même temps !
  • Ce bloc de 4 mystérieux timbres imprimés spécimen 


Ce bloc de 4 est vraisemblablement rebuté (éliminé et détruit), à moins qu'on ne le voit apparaître prochainement pour un cadeau aux clients de Philaposte ?

Il n'est pas exclu qu'une contrainte technique soit à l'origine de ce bloc. En effet le timbre est imprimé en offset/taille-douce, et la taille-douce a des contraintes en terme de rouleaux toucheur et d'essuyeur. 

Les rouleaux toucheur apportent l'encre sur la plaque d'impression taille-douce, l'essuyeur racle la surface pour ne conserver l'encre qu'au fond des tailles. Un grand vide au milieu de l'impression pourrait entrainer des bavures.


16 novembre 2020

Lettre taxée par erreur : affranchissement EMA sur PAP

 

Ce prêt-à-poster Marianne de Luquet "La Poste" a été complété d'une empreinte de machine  affranchir à 1 franc 50 à l'envers en bas à gauche.

En 1998, le tarif de la lettre simple est de 3 francs, celui du deuxième échelon de pois est de 4,50 francs, soit 1,50 franc de plus.

On trouve en bleu une mention bleue entourée 26g, la lettre était donc au deuxième échelon de poids.

Un postier a voulu taxer la lettre et a apposé le cachet Insuffisance d'affranchissement.

Mais un postier s'est rendu compte du complément d'affranchissement, l'a entouré (en noir), a barré la mention du poids et la taxe et précisé en haut "correctement affranchie".

Un fort joli entier postal ma foi !




11 novembre 2020

Timbre et médaille armistice de 1918


La médaille et le timbre reprennent la même illustration de Michel Durand-Mégret, 3 fois le même poilu sans doute réalisé au pochoir. C'était en 1988 pour les 70 ans de l'armistice de 1918.

Sur la médaille de la Monnaie de Paris l'auteur est représenté par ses initiales MDM en bas à droite.

Sa réalisation philatélique sans doute la plus connue n'est pas signée, c'est le logo de Philexfrance 1989, où on fêtait à Paris le timbre et le 200è anniversaire de la révolution. Par rapport au logo d'origine, probablement pour des problèmes techniques en taille-douce, les bonnets phrygiens sont en rouge au lieu de bleu et rouge.


Un logo qu'on retrouve - en tricolore - sur des émissions de postes étrangères !

04 novembre 2020

Un tête bêche à quinze centimes !

 

En vente chez Behr, prix de départ 120 000 euros, cette lettre locale entre dans 3 collections :

  1. Les tête-bêche
  2. Les coupés en deux
  3. Les affranchissement de septembre 1871

Pour payer les dommages de guerre réclamés par les Prussiens, une des sources de financement est l'augmentation  des tarifs postaux.

Le premier septembre 1871, le tarif de l lettre simple passe de 20 à 25 centimes, et celui de la lettre locale de 10 à 15 centimes. La fabrication des nouveaux timbres a du retard, les timbres de 5 centimes sont rapidement épuisés.

C'est ce qui va entrainer, parfois, l'utilisation de timbres à 10 centimes coupés en deux pour faire 5 centimes. Ici le postier a enlevé un demi timbre dans une paire tête bêche !

Dans la même vente toujours pour faire 15 centimes, un timbre coupé en deux plus un timbre coupé en 4...

La vedette de la vente est une paire verticale du 80c Empire.

Une bien belle vente pour le 100è anniversaire de l'inventeur des ventes philatéliques sur offre.


02 novembre 2020

EMA vagues Toraude

Empreinte de machine à affranchir avec flamme "Toraude/étoile" entouré de "vagues". L'étoile semble décorative, la lettre est au tarif lettre standard, il ne s'agit pas d'un envoi en nombre.

Curieusement on a une adresse d'expéditeur dans le var.


 

D'après le Journal Officiel de la République Française, il y a un laboratoire à ce nom à Malakoff qui dispose d'une empreinte HM 5234 depuis le 28 avril 1964.  Ici c'est la G 1267 mais il s'agit probablement de la même entreprise.

Le JO parle de machines à timbrer et non de machines à affranchir.