Appel aux Philatélistes, suite et fin ?
Le jugement a été rendu, et le plaignant est débouté. Je vous laisse suivre ici. En résumé, la non-parution au journal officiel de la création de l'association suffisait à arrêter la procédure. Après, La Poste a quand même répondu sur chaque point.
Je retiendrais quelques éléments de la réponse de La Poste :
Chaque différent type de timbre a ainsi fait l’objet d’un tirage (outre celui destiné au salon) de 285 000 exemplaires.
(..) En réalité, le produit a été proposé à la vente le samedi 12 juin et les ventes se sont terminées le dimanche 13 juin. Autrement dit, les ventes se sont déroulées sur deux jours et il n’y a pas eu de manifestation des clients lorsque les dernières feuilles ont été vendues, laissant ainsi supposer que le nombre de planches émises satisfaisait la demande.Le tirage de 285 000 exemplaires (mois de 2000 feuilles de chaque) confirme qu'il y a environ 300 000 abonnements aux timbres-poste en France.
(...) Seule une infime minorité de clients achète les timbres par planche entière. Si l’on prend, par exemple, la catégorie 12 de l’offre d’abonnement à distance de La Poste (cet abonnement correspond à la catégorie « l’intégrale des timbres poste ») évoquée par M Rousset, sur 28 000 clients concernés, seuls une cinquantaine souhaitent disposer de plus de 10 timbres (une planche de timbre contient en moyenne une quarantaine de timbres), soit un pourcentage de 0,2 %.
Les abonnés ont ainsi reçu ce qu’ils avaient commandé et sont donc satisfaits.
Les 4000 feuilles n'ont pas été vendues en quelques heures, parce qu'apparemment "quelques heures" c'est forcément moins qu'une journée. Apparemment aussi, il fallait une émeute pour que les clients montrent leur insatisfaction.
La comparaison avec le nombre d'abonné qui prennent des feuilles entières est assez fausse, on n'était pas dans le cas de feuilles standards mais on se rapprochait plus de blocs-feuillets (avec inscriptions en marge, présence des têtes-bêches sur la feuille typo et numérotation de 1 à 4000).
Il est d’ailleurs remarquable de constater que le CPVP communique l’extrait d’un blog internet (pièce CPVP n°2) daté du 1er juin (le salon a eu lieu le 12 juin) consacré à l’émission de timbres litigieuse.Je suis cité par La Poste ! Mais la page référencée est du 28 juin. Par contre ma page rapportant l'émission est du 26 mai.
Il est manifeste que le CPVP ne peut que constater que la vente avait été largement annoncée.La vente avait été annoncée, mais elle l'était beaucoup moins que pour les autres émissions "normales", qui sont dans la presse philatélique à la rubrique nouveauté. L’Écho de la Timbrologie ou la Philatélie française en parlaient quand même fort discrètement...
3 commentaires:
Hélas, le résultat de cette action qui ne tenait pas la route était couru d'avance. C'est dommage car si le comportement de Philaposte mérite effectivement d'être contesté, mieux vaut le faire sérieusement, sans outrance et sans diffamation. Les motifs de la demande de réimpression étaient ridicules et la mise en cause de la Fédération diffamatoire.Pour ne pas sombrer dans de telles outrances et mener une bataille qui mérite de l'être, mieux vaut la mener dans la presse philatélique
Bonjour,
Désolé d'avoir à vous le dire aussi franchement: Dominique, essayez svp d'être bon perdant et avouez que vous vous êtes planté dans votre soutien à cette action ridicule et diffamatoire. Votre "hérault" se prétendait avocat et docteur en droit mais n'avait pas le moindre bon sens.La défense d'une philatélie non-spéculative mérite d'autres actions.
J'ai soutenu dans le sens où j'en ai parlé, j'aimais bien la démarche sur certains points mais pas du tout sur d'autres (l'accusation sur la FFAP était ridicule).
Savez-vous que l'auteur du procès a inventé une langue ? La lecture des discussions sur le sujet sur Wikipedia est révélatrice.
Bref, tout cela m'amuse beaucoup d'autant plus que Phil@poste s'était fendu d'un communiqué sur le sujet bien plus diffusé que le sujet initial.
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