Inscriptions marginales et caisse des guichetiers
Il existe parfois dans la marge supérieure des feuilles des montants indiqués, souvent à la main mais parfois d'origine (de mémoire, dans les années 1950 et depuis les années 1990). La raison est de faciliter au guichetier la tenue de sa caisse. En effet, en fin de service il doit compter le contenu encaissé et le montant sorti, en particulier les timbres.
Pour une feuille entamée (de droite à gauche de haut en bas), le montant restant se calcule en prenant le montant de la dernière colonne complète et en ajoutant les faciales des timbres restants, soit ici 96+4 => 100 + 4 => 104. En calcul mental, on gère 2 additions ce qui est plus rapide que de faire des multiplications.
Cette méthode de calcul explique :
- pourquoi les bandes verticales sont plus communes oblitérées que les bandes horizontales (ce n'est pas vrai en impression à plat, où les feuilles de 150 timbres - soit une hauteur de 15 et une largeur de 10- étaient plutôt découpées horizontalement, le calcul des multiples de 10 étant plus simples que ceux de 15).
- pourquoi les philatélistes amateurs de variétés ou des coins datés qui demandent des découpes particulières sont parfois mal vus. En particulier si le timbre ne se vend pas rapidement, ça complique la tenue de la caisse et fait perdre de temps où moment où la journée se termine. Proposer de prendre la bande verticale de 20 pour avoir un coin daté ou une paire variété tenant à normal est une bonne démarche.
Et pour cette mention manuscrite 1050 sur le coin de feuille ? Une feuille de 100 timbres à 0,30 correspond à 30 francs. 1050 correspond à exactement la faciale de 35 feuilles. Le principe évoqué ci dessus s'applique aussi sur les feuilles et correspond au montant des feuilles en dessous le haut de la pile. Ainsi il s'agirait de la 36ème feuille.
1 commentaire:
Enregistrer un commentaire