Macadam Valley 155 - Le Testament

De l'importance des accents sur les majuscules (et les capitales) !

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Si certains lecteurs ont des doutes qui ne seraient pas levés par l'exemple ci-dessus, voici l'avis de l'Académie Française :

Il convient cependant d’observer qu’en français, l’accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture, fait hésiter sur la prononciation, et peut même induire en erreur. Il en va de même pour le tréma et la cédille.

On veille donc, en bonne typographie, à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À, comme le font bien sûr tous les dictionnaires, à commencer par le Dictionnaire de l’Académie française, ou les grammaires, comme Le Bon Usage de Grevisse, mais aussi l’Imprimerie nationale, la Bibliothèque de la Pléiade, etc. Quant aux textes manuscrits ou dactylographiés, il est évident que leurs auteurs, dans un souci de clarté et de correction, auraient tout intérêt à suivre également cette règle.

Si la règle est plutôt respectée sur les timbres, elle ne l'est pas pour la plupart des cachets postaux, en particulier les timbres à date manuels ou des oblitérations mécaniques. Au contraire La Poste demande de ne pas mettre d'accent pour les noms de rue et de ville dans les adresses : l'idée est de faciliter la reconnaissance d'écriture par les machines de tri.

Sur ce timbre Musée du bateau 1988, pas d'accent sur République, mais la cédille de Française et l'accent sur Musée.


Et ça entraine des variétés !

 Sans accent sur le premier E de EPÉE.

Sans accent sur SÈVRES tenant à normal.

S'agit-il de la manufacture des sevrés ?

Sans accent sur le premier E sur SPÉCIMEN, une variété qu'on voit de temps en temps qui semble être une variété accidentelle.

 Carte maximum du Japon, 2 congres (un sur la carte postale et un sur le timbre).

Timbre CONGRES tenant à CONGRÈS. 

Vous pensez que ça intéresse les philatélistes qui réalisent une thématique poisson ?