Carte postale au tarif lettre : Marianne à la Nef
Le timbre est issu d'une roulette de distributeur
comme l'indiquent
la découpe massicotée verticale
(origine roulette)
et la découpe massicotée inférieure
(origine distributeur).
comme l'indiquent
la découpe massicotée verticale
(origine roulette)
et la découpe massicotée inférieure
(origine distributeur).
Le tarif de la carte postale intérieure de plus de 5 mots est à 20F le 6 janvier 1959, converti à 0,20 franc (nouveau franc) le 1er janvier 1960, il sera augmenté à 0,25 franc le 18 janvier 1965.
Cette carte postale n'est donc à priori pas "au tarif". Et pourtant...
L'expéditeur à dépassé (en bas) de la zone d'écriture qui est règlementairement uniquement la moitié gauche du recto divisé. Le congrès de l'UPU de Rome en 1906 a généralisé cette mesure appliquée par certains pays dès 1902 (arrêté du 18 novembre 1903 en France) : auparavant, le recto était entièrement réservé à l'adresse, ce qui explique que les cartophiles préfèrent les cartes au recto non divisé, signe d'une carte postale plus ancienne.
On trouve d'ailleurs (encore dans les années 1960), des cartes postales taxées pour ce motif. Il y a un exemple sur cette très belle page sur les cartes postales taxées du site de J. Estel qui ne parle pas que des Etoiles de Paris.
Il est fort peu probable que l'expéditeur ait pensé à ce point de règlement, il a sans doute juste utilisé le timbre qu'il avait ou qui lui permettait de ne pas faire la queue au guichet. Le cas d'une carte postale correctement affranchie pour dépassement d'écriture ne doit pas être commun !
Pour illustrer l'esprit tatillon (les philatélistes apprécient !) des postes à cette époque : ce sous-bock de bière a été taxé pour non respect du tarif lettre (insuffisance d'affranchissement : 0,05 francs, minimum de perception de 0,30 au 19/5/1964). Il semble que la forme de cette carte postale improvisée soit la raison de la taxe, à moins qu'il ne s'agisse d'un dépassement de la taille (en hauteur) ?
2 commentaires:
Bonjour, pièce sympathique et l'on ne connaitra jamais l'intention de l'expéditeur mais l'hypothèse est plausible, par contre les cartes taxées sont trouvables et les postiers tatillons surtout pour l'époque de la carte de moins de 5 mots, je montrerais quelques exemples à l'occasion.
N'hésitez pas !
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