27 mars 2006

Roulette preo avec obliteration typographique

La collection des timbres préoblitérés sur lettre est difficile : comme le timbre n'est logiquement pas oblitéré, il n'est pas possible de certifier qu'il n'a pas été rajouté plus tard. Par hasard, un préoblitéré peut être oblitéré ; dans le cas d'un retour à l'envoyeur, le cachet "retour à l'envoyeur" oblitère réglementairement le préoblitéré de façon à en empêcher la réutilisation par l'expéditeur (il y a peu de chance qu'un destinataire fasse des envois en nombre, par contre c'est certain pour l'expéditeur !).

La particularité de ce pli est que le timbre a été apposé sur l'enveloppe avant l'impression en rouge de l'expéditeur, cette impression est partiellement sur le timbre : ce cas n'est pas sans rappeler celui des oblitérations typographiques sur les journaux (même s'il s'agit le plus souvent d'une vraie oblitération pour les journaux, alors qu'ici ce n'est pas le but).
Autre surprise : la dentelure verticale est coupée et non arrachée. Il s'agit donc d'un timbre issu de roulette. Ce critère n'est pas une preuve, le 10c au type Blanc de roulette n'a pas de particularité de dessin, donc à moins d'une variété de case on ne peut pas affirmer qu'un isolé est un timbre de roulette. La surcharge très en haut du timbre est un indice supplémentaire qu'il s'agit bien d'un timbre de roulette. L'impression typographique porte sur la dentelure, elle était donc déjà coupée à ce moment !

Cette pièce est sans doute à certifier par un expert, mais je pense que l'impression typographique permet de prouver deux choses :

  1. Il s'agit d'un préoblitéré sur lettre ;
  2. Il s'agit d'un timbre de roulette.
Je sais, je suis sans doute trop optimiste sur l'intérêt de cette pièce !

1 commentaire:

Sylvain Roy a dit…

Je possède un exemplaire détaché avec le même type de marque en violet.