Le timbre électronique
A lire : un article sur le timbre électronique sur le blog de Jérôme Plantevin de Montréal.
Du point de vue du collectionneur de timbre, il s'agit la plupart du temps d'une évolution des machines à affranchir plutôt que de vrais timbres.
Actuellement les entreprises qui veulent affranchir au moyen d'une machine à affranchir doivent la louer à un prestataire privé certifiée par La Poste. Les machines à affranchir sont scellées pour empêcher les fraudes, elles fournissent un décompte des affranchissements effectués.
L'idée est d'utiliser ici par un logiciel utilisable sur la plupart des micro-ordinateurs, et d'imprimer son affranchissement directement sur l'enveloppe avec son imprimante. Le contrôle est fait en assignant un numéro unique - sous forme d'un tableau de petits carrés imprimé sur l'empreinte - à chaque timbre. Ce code barre est lu par la Poste qui contrôle que cet affranchissement n'a pas déjà été utilisé, il contient également des informations sur le destinataire (comme le code postal). Les utilisateurs qui imprimeraient l'empreinte plusieurs fois seraient repérés, et un chiffrement permet d'empêcher la génération par un autre moyen de ce tableau de points.
Ce système devrait se développer car il présente un intérêt pour les utilisateurs (c'est pratique et moins coûteux qu'une machine à affranchir) et La Poste (les timbres électroniques facilitent le tri et le contrôle des affranchissements, ils permettent de gagner de nouveaux clients qui n'avaient pas l'usage d'une machine dédiée).
Ce sont en tout cas des documents postaux intéressants, surtout que l'ajout par l'utilisateur d'illustrations personnalisées - parfois en couleur - est possible.
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