04 mars 2007

Calendrier langage des timbres

Calendrier petit format de 1987, non plié
(j'aime bien appliquer les critères de qualité
de la philatélie à ce qui ne concerne pas la philatélie !)
Ce calendrier reproduit une carte postale
"langage des timbres". On peut estimer sa
date aux alentours de 1923/1924
en fonction des timbres utilisés.
A noter que cette version du langage
des timbres utilise des multiples :
la paire "amour tendre", et
les 2 isolés tête-bêche "Folles passions".
La carte postale fait partie de la collection
du Musée de La Poste, qui appose son cachet
"Musée Postal" dans un ovale sur les
documents qu'il possède
(cela traduit le caractère inaliénable de ces documents,
c'est à dire qu'ils appartiennent de façon définitive
à la France, encore que ce soit plus compliqué depuis
que le Musée gère à la fois du patrimoine d'Etat et
du patrimoine de l'entreprise La Poste).

Ce document est l'occasion de parler de 3 qualificatifs :
1 - postal
2 - philatélique
3 - "philatélique"

La première notion recoupe tout ce qui concerne la poste : l'acheminement du courrier bien sûr, mais aussi les services financiers, la téléphonie, internet, ...

La seconde notion est relative à ce qui intéresse les philatélistes : les timbres, les affranchissements, les marques lors de l'acheminement du courrier, ...

Enfin, entre guillemets "philatélique" désigne de façon péjorative certains documents conçus uniquement pour les philatélistes, plus ou moins en dehors des règles postales. Il s'agit des divers documents souvenirs comme les documents philatéliques officiels (DPO) qui ne voyagent pas par la poste. On utilise aussi ce qualificatif pour distinguer entre les documents natures (c'est à dire fait sans arrière pensée philatélique) par rapport aux documents "philatéliques" (c'est à dire réalisés par des philatélistes pour des philatélistes).

Ce calendrier est postal, il est "philatélique" (il reprend des timbres), mais il n'est pas philatélique : il n'entre pas dans le cadre de la philatélie.

Ce qui ne veut pas dire qu'il est dénué d'intérêt, en particulier dans le cadre de la "Classe Ouverte" quand on collectionne la Semeuse !

Cette classe est récente dans la compétition philatélique, elle permet de présenter à la fois des documents philatéliques (un minimum de 50%) et d'autres documents (comme des monnaies, des billets de banque, des cartes postales, des billets de loterie, des dessins, des buvards, des entêtes, des étiquettes de fromage, des pins, des bagues de cigare, des vignettes, ...).

À première vue, j'étais hostile à cette classe. Sans doute parce que je ne suis pas amateur des collections thématiques et que je trouve le domaine philatélique suffisamment étendu. Mais j'ai toujours été un amateur des Semeuse, sans vouloir me lancer dans leur collection : le sujet est trop vaste de toute façon, les timbres ou séries qui sont susceptibles de faire l'objet d'une collection sont déjà très collectionnés (d'où des prix élevés).

L'idée d'une collection sur ce thème m'a séduit : il s'agit essentiellement de timbres d'usage courant ; la période est vaste (plus d'un siècle) et pleine d'innovations philatéliques ; il existe un large éventail de pièces philatéliques ou non ! La démarche de la classe ouverte, par rapport à la démarche de collection traditionnelle (monographie) permet de se concentrer sur la variété et la représentativité des pièces plutôt que de vouloir l'exhaustivité.
Un autre calendrier Semeuse,
cette fois sous forme de
carte postale de voeux
à conserver toute l'année !
Etiquette de cognac des année 1930
(neuve, gomme d'origine sans charnière)
illustrée d'une Semeuse :
symbole de la France, de l'agriculture,
et d'une certaine notion de luxe
(avec la reprise de la Semeuse
des pièces en argent remplacées en 1920
par des pièces en bronze-aluminium)
renforcée par l'impression dorée !

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