La Poste s'explique, sans revenir en arrière !
Déluge de réactions négatives en Bretagne au sujet des noms de rue en breton : le Télégramme nous donne la réponse du postier ayant mis le feu aux poudres :
Étonné par la déferlante de réactions suivant ses propos, le directeur du courrier pour l'Ouest, Yves Amiard , s’est défendu , hier, de toute discrimination : « Mon objectif était de sensibiliser le public sur le sens d'une adresse postale bien libellée » . « Quand il y a une apostrophe, le taux de lecture se détériore » , a-t-il expliqué. « Écrire différemment le même mot » (Aber Wrac'h ou Aber Wrach), c ’ est « ce qui pose problème » , a-t-il indiqué. « La machine choisit un mot directeur, il semble qu'en français , le mot directeur soit après l'apostrophe, alors qu'en breton , il est avant » , a-t-il encore ajouté , avant d’assurer fermement n’avoir « aucune velléité » de s'attaquer à la langue bretonne.Bref, une explication technique relativement convaincante, mais quand on logiciel ne fonctionne pas, j'appelle ça un bug ! On note cependant que Yves Amiard s'explique mais ne retire pas ses propos.
Plus important que les noms des nouvelles rues, cela met en évidence que certaines adresses actuelles ne sont pas bien gérées par La Poste : la question est, cela se traduit-il par des retards (préjudiciables aux habitants) ou par un tri manuel plus important ?
2 réactions parmi d'autres : celle du président de la région Bretagne, sous forme de lettre ouverte au directeur de La Poste, et un appel à manifester.
Illustration : cet insecte (bug en anglais) collé aurait provoqué un mauvais fonctionnement matériel attribué dans un premier temps à un problème logiciel. Ce serait le premier "bug" informatique, et expliquerait l'origine de ce terme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire