Machine à decouper les timbres
Cet article sur le site Caractères (dédié aux professionnels de l'imprimerie) a attiré mon attention, en particulier cet extrait :
Chaque année, l'ITVF, qui emploie 595 personnes, investit entre 3 et 4 millions d'euros dans la sécurité, la protection de l'environnement, la formation et dans de nouveaux outils toujours plus performants comme ces machines à découper les timbres "par arrachement" , qui permettent une meilleure réactivité face aux demandes des collectionneurs. Les timbres destinés à ces derniers sont imprimés en majorité sur des supports gommés, tandis que la plupart des timbres d'usage courant le sont sur un support adhésif, en accord avec les attentes des consommateurs.
Il apparaît que l'imprimerie dispose de machines à découper les timbres "par arrachement", donc imitant la séparation manuelle. L'imprimerie avait un besoin à ce niveau, car elle a besoin de timbres détachés pour les coller sur les documents philatéliques officiels et les notices premier jour (à noter que cette opération de collage est mécanique, de même que l'apposition des oblitérations premier jour, les deux opérations se déroulant sur la même presse).
Le fait que cette machine existe peut aussi expliquer la nouvelle formule d'abonnement "Timbre Plus" mise en oeuvre à partir du 1er janvier 2006. Cette existence seule permet de justifier la réalisation centralisée à l'ITVF des pochettes des abonnés, en effet il est possible que toute la chaîne (et pas seulement la séparation des timbres) soit mécanisée. Le temps passé dans les bureaux de poste à confectionner les pochettes des abonnés ne se justifie donc plus du tout !
La question est de savoir si c'est la technologie qui a entraîné cette nouvelle donne, ou si c'est le besoin de "Timbres Plus" qui a justifié son développement. Toujours est-il que cette machine a sans doute joué un grand rôle dans l'offre "Timbres Plus" de La Poste.
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