Mis en ligne par Bernard Le Lann, l'intervention de la nouvelle patronne de Phil@poste, Christèle Fontaine. Il y a d'autre vidéos à regarder, en particulier le discours inaugural du nouveau président Claude Désarménien.
C'est très bien que la FFAP (et Bernard) nous proposent de vivre en différé le congrès de la FFAP !
Mon impression personnelle : Christèle est bien moins à l'aise que Françoise. Mais elle vient de l'Enseigne du Courrier, l'Enseigne apparemment reprend la main sur Phil@poste, elle semble entendue par l'Enseigne.
Premiers souvenirs de stage de Christèle à un point philatéle : c'est compliqué de gérer un stock de 50+ émissions de timbres-poste chaque année. Surtout (elle ne le dit pas) quand on veut un coin daté ou une variété au milieu de la feuille !
Ça a bien changé depuis, les réservations n'étant plus gérées dans chaque bureau, et la dotation des bureaux en "beaux timbres" étant en baisse.
"L'importance de la découpe, l’importance des dents" se souvient-elle. C'est important, et parfois oublié dans la formation des postiers : la découpe devrait se faire après pliages (pour casser les fibres du papier), horizontalement, et non pas en "déchirant" le papier.
C'est le retour de la Charte de la Philatélie, un peu oubliée...
Finalement, on revient à l'existant d'il y a quelques années : la présence de points philatélie, la présence de vitrines (plus modernes) avec les timbres-poste en vente actuels (on peut avoir une illustration ?) : "la commande est passée". Retour sur un test chez les buralistes avec un pack "beaux timbres" (ça ressemble à quoi ?) chez 500 buralistes. L'IDTimbre est réaffirmé comme un axe important vis-à-vis des entreprises.
Très applaudit, Francis Keledjian, président de la SOCOCODAMI, membre du CAM, de l'ACCP et de la SOCOTA, est le premier à poser des questions : quand on va dans un bureau de poste, impossible d'acheter un timbre, il faut aller aux LISA ; et déception sur les points philatélie remis en place.
L'explication est donnée : un indicateur (objectif du directeur d'établissement ?) était impacté négativement quand un timbre était vendu aux guichets au lieu d'un affranchissement aux LISA (l'objectif est d'attendre moins en bureau de poste, donc libérer les guichets des opérations automatisables). Cet indicateur ne tient plus compte des "beaux timbres", mais toujours des Marianne, qui deviennent de moins en moins des timbres d'usage courant :-(
Les visites à Phil@pote Boulazac devraient reprendre, mais rien sur les fuites de variétés (Francis, tu as loupé une question !).
500 pochettes de timbres ont été distribuées à l'enseigne pour expliquer les 4 catégories de timbres de la Charte (qui a vu ça ?). La mise en retrait de l'Ecopli est confirmée, en particulier du 50g, malgré le manque à gagner pour Phil@poste qui en vendait sur le Web à cause du manque de disponibilité... en bureaux de poste.
Des carnets de beaux timbres Europe 20g et Monde 20g devraient être émis pour les touristes.
Rien au sujet des points philatélie décevants.
Égon Habé (qui a une belle collection sur la Marianne de Decaris), pose la question sur l'absence d'un bureau de poste au Salon (impossible de faire des recommandés) : apparemment il suffirait d'un PC.
Autre question, les fameuses doubles oblitérations... Ce problème n'est pas travaillé avec l'enseigne, mais Christèle semble au courant.
Sinon, dernière année de la France Comme J'Aime, mais le fait d'émettre une vingtaine de Collectors d'un coup semble demeurer.
Le coffret Marianne... Les quotas journaliers : impossible légalement. Le principe de ces ventes limitées "ça nous a fait peur de temps en temps", mais aussi le Salon semblent remis en cause, en tout cas dans ce format.
Enfin, l'oblitération au stylo, malgré ce qu'en pense M. Decory et la salle, est parfaitement dans les règles.