FRAC : carte de changement d'adresse
FRAD : EMA "BAL". On notera la ville d'expédition
(normalement sur la première ligne)
remplacée par un motif bizarre (bug ?)
et l'absence du cachet à date règlementaire.
EMA "BAL" sur recommandé,
code identique au code FRAC mais sans cette mention.
Le timbre à date règlementaire sur les EMA BAL
a bien été apposé.
FRAR : sur enveloppe de service de La Poste avec
logo "Lettre prioritaire" imprimé.
Les 3 codes barre côte à côte.
Ces codes barre sont apparut depuis plusieurs années sur uniquement quelques documents postaux et sur les EMA "BAL".
Le code FRA serait l'identifiant de la France, il s'agirait d'une norme internationale.
FRAC : 11010011 / 11001011
FRAD : 11100011 / 11000111
FRAR : 10101011 / 11010101
Je n'ai pas réussi à comprendre ce code, donc je me suis tourné vers les fameuses marques d'indexation inscrites en encre fluorescente orange en bas de la plupart des lettres. En effet le principe de ce code barre est identique à celui que je tente de comprendre : il s'agit de barres présentes ou pas. Il existe d'autres principes, par exemple :
Barres fines ou épaisses (le plus courant),
ici
EAN13.
Barres longues ou courtes
(codes postaux dans beaucoup de pays,
ici le code
RM4SCC du Royaume-Unis)
La grille des indexations françaises actuelles est la suivante (
source) :
Valeur | Codage |
0 | 001111 |
1 | 010111 |
2 | 011011 |
3 | 011101 |
4 | 100111 |
5 | 101011 |
6 | 101101 |
7 | 110011 |
8 | 110101 |
9 | 111001 |
Sous forme de tableau (extrait des annexes du site
les barres phosphorescentes et leurs variétés, j'ai corrigé le code pour 2), c'est plus clair : il faut lire de gauche à droite le code, composé de groupe de largeur 6 barres dont la première est toujours imprimée.
Il s'agit d'une distribution de 3 barres et de 2 blancs dans un groupe de 5. Appliquons cette règle aux codes (en lisant de bas en haut et en ne tenant pas compte des 3 "premiers" caractères)
FRAC : 11010 => 8
FRAD : 11100 => 9
FRAR : 10101 => 5
Le mystère reste donc entier, mais le codage est sans doute similaire (groupe de 3 barres et des blancs dans un groupe de 5 à 7 ?)
Il existe aux USA un marquage qui suit le même principe de code barre, il s'agit du FIM (
facing identification mark). Il est placé horizontalement en haut vers la droite sur l'envoi. Le FIM permet de redresser l'envoi (cette opération consiste à bien placer la lettre : du bon côté et dans la bonne position). Elle permet également de distinguer entre les courriers où l'indexation a été faite par le client, et ceux où l'indexation est à réaliser.
Les EMA "BAL" issues des tpMAc sont les seules EMA à avoir ce code (leur particularité est de pouvoir être déposées directement dans un boite au lettre), ce sont aussi les seules EMA qui reçoivent le timbre à date d'expédition par La Poste. Les 2 autres documents sont non affranchis mais doivent recevoir aussi le timbre à date de La Poste.
La méthode habituelle en France de redressement du courrier pour l'oblitération est l'utilisation des barres phosphorescentes (BP) des timbres. Les envois en nombre sont pré-routés et déjà dans le bon sens (et ne reçoivent pas le cachet à date de La Poste) .
Il est logique de vouloir remplacer les BP par un autre moyen de faciliter le redressement du courrier. Les machines de tri sont vendues dans le monde entier, il est donc logique que les solutions apportées dans un pays (USA) puissent être exploitées dans un autre (France).
L'explication des lettres C/D/R pourrait être la suivante :
- C : adresse manuscrite.
- D : type d'adresse inconnu, mais la NEOPOST IJO 85 se sert sans doute de ce code pour apposer une flamme postale à la configuration spécifique : absence de l'élément central (afin de préserver le message paramétré par le client ?). Il y a 2 autres modes : court (timbre à date/vague) pour un affranchissement avec un timbre et long (timbre à date/vague/vague) pour les affranchissements composés. En cas de flamme illustrée, le mode court est abandonné.
- R : adresse imprimée (c'est la raison essentielle d'utiliser une
enveloppe à fenêtre).
Merci à YN et LB pour leurs éléments de réponse sur ces codes barre, qui pourraient être amenés à se développer !