07 août 2005

A propos des piquages à cheval modernes

Il est souvent difficile de définir quand on a une variété (un piquage à cheval) par rapport à un défaut dévalorisant (un décentrage). La limite basse à mon avis pour qu'un puisse avoir affaire à un piquage à cheval, c'est bien évidemment que la dentelure soit à cheval : il faut au minimum que la dentelure morde, à un quart de l'effigie pour que cela soit indiscutable. Mais il faut bien dire que sur les émissions modernes, on n'a pas toujours le choix et un fort décentrage est souvent le mieux que l'on puisse trouver !

Un premier exemple de piquage "en croix" (c'est à dire à la fois vertical et horizontal, la marge entre les timbres dessine une croix), il s'agit d'une variété indiscutable, mais on peut sans doute faire mieux sur ce timbre (verticalement, on est au tiers et horizontalement au quart).

Un second exemple moderne sur la Marianne des Français (que les philatélistes appellent Marianne de Lamouche, d'après son dessinateur, comme de coutume). Sur le 50c Paix, il s'agirait d'un défaut, sur le 1,11 euros Marianne de Lamouche il s'agit pour le moment du plus bel (et seul) exemplaire que j'ai vu...


Donc ce n'est pas une pièce à négliger, même si vu l'aspect peu spectaculaire cela n'aura jamais une grande valeur.

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