01 avril 2006

Les nouvelles flammes bleues s'adaptent pour les philatélistes (bis)

Un lecteur me fait parvenir cette curieuse flamme bleue, cette fois-ci réalisée par un postier certainement philatéliste (quelle autre explication ?) qui a remplacé les vagues... par deux grilles de 1849 ! C'est une initiative intéressante mais qui va rester une référence vague pour le grand public. Je propose de ne pas s'arrêter en si bon chemin, et de reprendre les oblitérations Etoiles pour Paris et Gros Chiffres pour la province !
La reprise de la grille pendant le Citex 1949 (à l'occasion du Centenaire du timbre français) avait déjà entraîné l'utilisation de la grille sur une machine à oblitérer : le premier jour, une machine Daguin a été utilisée un plus du cachet manuel ; ce n'est donc ici pas une première !

On me fait également remarquer que si La Poste avait adopté la flamme à gauche, ce n'était peut-être pas pour faire plaisir aux philatélistes... En effet dans le cas des flammes illustrées, il y a 3 éléments à considérer : le timbre doit être oblitéré, le bureau expéditeur et la date (de La Poste faisant fois) doivent être lisibles, et la flamme (payée par une collectivité locale ou une association) doit être lisible. Les préférences des philatélistes n'entrent guère dans l'équation, si ce n'est que le résultat était satisfaisant pour eux ! D'ailleurs, si l'aspect philatélique avait été pris en considération, les machines SECAP équipées de vagues auraient aussi la flamme à gauche avec la ville et la date reprises dessous (il y a un essai je crois), alors que les vagues sont très généralement placées à droite.

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