30 juin 2009

Bloc-feuillet Marianne de Beaujard en novembre

Le 9 novembre 2009, sera émis ce bloc-feuillet Marianne et l'Europe "valeurs de la lettre et de la monnaie", d'après la deuxième carte postale d'annonce expédiée par Phil@poste.

Le format est plus réduit que les blocs précédents, encore que sur la carte il soit trop réduit (les TVP sont coupés en bas).

On note la présence d'un timbre (ou vignette ?), gros plan sur la Marianne de Beaujard en rouge et étoiles vertes.

Ce bloc signifie-t-il la fin des carnets mixtes Marianne actuelle/ancienne Marianne, le dernier ayant il est vrai fait figurer beaucoup des Marianne restant à célébrer.

29 juin 2009

Premier IDTimbre Destineo

Premier mailing IDTimbre Destineo
destiné à promouvoir
l'IDTimbre Destineo !
Détail : micro-texte Philaposte,
mention DESTINEO 35g triangle (seuil 1).
L'impression de l'illustration est standard
avec un numéro long.

Contrairement à ce que je pensais, il semble que ces timbres au tarif "préoblitéré" ne seront pas oblitérés. L'utilisation de la version "Triangle" est curieuse, il est fort probable que ce mailing dépasse les 800 (local) ou 2000 (national) plis ! D'un autre côté, La Poste n'a pas forcément encore imprimé la totalité des valeurs et a pu se contenter de la valeur la plus courante.

Merci PM pour ces photographies !

Segond Weber, une tragédienne en Semeuse

Dos de la photographie : Au cours de la fête donnée au Grand Palais en faveur du franc, nos plus jolis artistes firent admirer de sensationnelles toilettes. Mme Segond Weber notre grande tragédienne costumée en Semeuse ne fût pas la moins applaudie. Ph, Meurisse 1928.

La photographie de Caroline Eugénie Segond-Weber
en Semeuse, vêtements et pose !

Il s'agit d'une photographie de presse ancienne, de l'agence photographique Meurisse (source en pdf) :
Agence Meurisse (Agence rapide)
Fondée en 1904, vente en octobre 1936
Directeur : le belge Louis Meurisse.
L’une des plus anciennes agences françaises, spécialisée dans les reportages sportifs. À partir de 1920 elle diversifie ses activités et se tourne vers l’actualité parisienne et les mondanités.
L’agence Meurisse a saisi l’importance des archives, leur valeur comme témoignage d’une époque et l’éventuel profit que l’on peut en tirer. Son souci de conserver des plaques lourdes et fragiles est loin d’être partagé par ses confrères. La Bibliothèque nationale de France conserve 160 000 clichés réalisés de janvier 1909 à juin 1937.

Caroline Eugénie Segond-Weber (1867-1945) est une tragédienne française, elle est sociétaire à la Comédie Française de 1902 à sa retraite en 1926.

Ce document est sans doute sorti à la suite de la numérisation en cours (et bien avancé) des fonds documentaires des agences photographiques, qui ont fait de la place dans leurs archives papier à cette occasion.

C'est ma deuxième photographie de presse sur le thème Semeuse, la Semeuse est ici le sujet principal et l'incarnation "en vrai" de la Semeuse est bien sympathique !

1928 est l'année de la fin du Franc Germinal ou Franc Or, ou 1 franc est basé sur 0,32225 g d'or. Il est remplacé par le Franc Poincaré, qui rétablit la convertibilité franc/or mais à 20% du Franc Germinal. J'ignore quel est le rapport avec cette "grande fête au Grand Palais".

27 juin 2009

Charte de la Philatélie

Elle est - enfin ! - publiée sur le site de la FFAP.

Bla-bla...
Et reprise obligatoire de la "confiance".
La philatélie ne se limite pas aux timbres
(mais tous les documents postaux
ne relèvent pas de la philatélie...), c'est bien
de l'avoir rappelé, à travers la définition
du dictionnaire philatélique et postal.
"Le timbre-poste est un attribut de souveraineté" : il est vrai que Marianne, par exemple, représente la France et que les timbres d'usage courant représentent souvent le souverain quand on est dans une monarchie. Mais l'idée derrière cette citation, c'est que le timbre-poste, le vrai, est émis uniquement par l'opérateur historique, en l'occurrence La Poste et elle seule. Les opérateurs privés, qui n'ont pas émis jusqu'à présent de timbre, vont certainement le faire, La Poste est peu encline à partager le marché philatélique et à ce que la concurrence sur le courrier s'exerce aussi sur les nouveautés philatélique.

"Le timbre-poste (...) constitue une preuve du paiement de l'affranchissement correspondant à sa valeur intrinsèque". La charte de la philatélie se fend d'une définition de timbre-poste. Elle échappe à l'écueil de définir par rapport à l'apparence d'un timbre, c'est bien. Cependant, les timbres-poste n'ont pas de valeur intrinsèque, dont la définition est : Valeur qu’ont les objets indépendamment de toute convention, valeur de quelqu’un ou de quelque chose en soi et pour soi, indépendamment de son utilité. La valeur intrinsèque s'oppose à la valeur fiduciaire, basée sur la confiance. Or, le timbre-poste n'est qu'un bout de papier (le plus souvent) qui n'a pas de valeur en soi, mais celle que La Poste est prête à lui accorder (comme affranchissement, tant que les timbres ne sont pas démonétisés...), ou celle que les philatélistes sont prêts à lui accorder en fonction de l'offre, la demande et ses modes (mais sans les philatélistes, les timbres-poste n'ont plus de valeur).

"Il est d'abord un objet utile", je ne peux qu'être d'accord, à mon sens son utilité (et son usage), est une caractéristique essentielle du timbre.
Cette énumération n'offre pas grand intérêt. J'aurais retenu ses auteurs (à rapprocher du thème et du visuel) et son usage.
Quatre familles de timbres dans l'offre actuelle de La Poste, il faut les rapprocher des 3 grandes catégories définies par un document distribué au Salon d'Automne 2008.

Grand oublié du premier document, le timbre d'usage courant "est un timbre très apprécié des collectionneurs" et "sa sortie est toujours un grand événement".
"Le timbre commémoratif constitue le coeur, l'essence même de la philatélie". C'est amusant, parce que dans cette phrase on revient à la définition de "philatéliste" pour La Poste (c'est à dire les abonnés aux nouveautés), on oublie les "objets postaux" et même les Marianne qui constituent à mon avis la base de la philatélie (historiquement, sans les timbres d'usage courant du XIXè siècle, il n'y aurait pas de philatélie, et sans collection de timbres il n'y aurait peut-être pas de marcophilie non plus).

"C'est le timbre d'État", "les timbres officiels". J'aurais cru que le timbre d'État était plutôt la Marianne ;-) Il s'agit de la catégorie "timbres inscrits au programme philatélique de l'année" du précédent document, ceux pour lesquels La Poste ne peut pas faire tout à fait ce qu'elle veut. En pratique depuis longtemps, ce sont les timbres où l'année est inscrite, elle va être complétée par le signe φ. On promet de la taille-douce (mais pas seulement), des timbres gommés/dentelés (mais pas seulement), et la valeur faciale sera toujours numérique (et non d'usage).
Les "timbres d'écriture", par opposition aux timbres "pour les collectionneurs", ce sont les timbres "pour le grand public". De "véritables laboratoires technologiques" ? Ce sont les carnet Sourire, Coeur, Art, ... Dans le programme philatélique, ils sont rassemblés sous le terme "renouvèlement des émissions semi-permanentes".
"La Poste peut elle aussi créer ses propres timbres personnalisés". On le sait maintenant, et les émissions de "timbres collector" semblent vouloir prendre de l'ampleur, et pourtant ce ne sont pas les "timbres commémoratifs" destinés aux... collectionneurs.

La Poste s'engage à être... La Poste.

Elle va vendre "les timbres personnalisés initiés par elle". Ce n'est pas le cas jusqu'à présent, je doute que cela le devienne, à l'exception des timbres "collector". Une des demandes les plus cruciales à mon avis sur la vente des produits, c'était que l'on puisse tout trouver dans l'un des canaux de vente (pour moi, la boutique du timbre, pour d'autre le catalogue Phil@poste). Telle que rédigée, je ne suis pas sûr que cette demande soit satisfaite : sera-t-on encore obligé de commander sur plusieurs canaux, comme la boutique pro pour les timbres autocollants, le catalogue papier pour les timbres des TAAF, la mise en vente premier jour pour les gravures à l'unité, ...

Il y a peu d'engagements vérifiables, ou nouveaux.

On note le "concevoir et financer des campagnes de communication en faveur du timbre". Ca peut aller de l'affichage d'affiches dans les bureaux de poste ou le métro, la publicité dans la presse papier, jusqu'à des messages à la télévision. Plutôt le premier ?
La FFAP s'engage... à être la FFAP !

À noter la mention de la "Compagnie des Guides de la Philatélie", excellente initiative de la FFAP.
La CNEP s'engage... à être la CNEP !

Les négociants "service après-vente de La Poste" ? Un service après-vente, c'est ce qui assure les réparations !
En conclusion j'ai du mal à voir quelque chose de nouveau dans ce document... Quelles en seront les conséquences pratiques ? Attendons les premières mesures concrètes !

Ce document définit une approche "officielle" de la collection : les timbres dentelés/gommés du programme philatélique.

C'est justement la catégorie qui concerne peu les marchands (qui achètent parfois et vendent sous la faciale la plupart des nouveautés de ces 50 dernières années) ou la compétition philatélique où ces timbres sont minoritaires (dans certaines collections thématiques) voire inexistantes.

Au contraire ce sont les timbres difficiles à se procurer (timbres personnalisés ou timbres autocollants vendus uniquement en feuille) qui donnent du chiffre d'affaire aux marchands et permettent aux services nouveautés des associations de se montrer actifs.

Verra-t-on les catalogues et les éditeurs de feuille d'album lister à part les timbres d'écriture ? La Poste va-t-elle cesser de faire des souvenirs philatéliques et autres minifeuilles "Meilleurs Voeux" par exemple, comme il s'agit de timbres d'écriture et qu'ils ne devraient pas se trouver en version dentelés/gommés ?

On a des timbres commémoratifs d'une part, qui perdent leur valeur "utile" à ne pas suivre l'évolution (faciale numérique au lieu d'usage, gommés au lieu d'autocollant), et d'autre part les Marianne et les timbres d'écriture destinés à être vus sur le courrier, à être utile donc, mais pas à être collectionné !

26 juin 2009

Marianne de Lamouche qui pleure

Affiche "NON à la privatisation" de La Poste,
CFTC pour un référendum.

25 juin 2009

Timbre-taxe : impression en aile de moulin

Bande de 3 timbres-taxe 10c Brun (1893/1944),
avec bonne partie du voisin non-dentelé en tête-bêche.

L'impression en aile de moulin est un terme d'impression à plat : il s'agit de l'opération consistant à imprimer 2 fois sur la même feuille de papier, une fois sur une moitié de la feuille, et une seconde à l'envers sur l'autre moitié de feuille.

L'impression en typographie à plat a lieu :
- soit à partir d'un galvano de 300 timbres (ce qui donnera 2 feuilles de vente de 150 timbres après massicotage)
- soit à partir d'un galvano de 150 timbres imprimés 2 fois (en aile de moulin ou dans le même sens)
- et parfois de 2 galvanos de 150 timbres (pour 2 timbres différents) imprimés chacun 1 fois.

On retrouve parfois des traces du type d'impression : un voisin apparaît, soit par décalage de la découpe entre les 2 feuilles, soit comme ici à cause d'un décalage de l'impression. Si ce voisin est inversé, c'est que l'on a affaire à une impression en aile de moulin.

Par rapport à l'impression en une fois, le coût de l'impression en 2 fois économise en fabrication des planches d'impression mais ralentie cette impression.

La disposition en aille de moulin permet de réduire le temps d'impression, la feuille est maintenue sur un support qui pivote, réduisant le temps comparé à un replacement manuel de la feuille.

24 juin 2009

Derniers retraits Marianne de Lamouche et premiers retraits Marianne de Beaujard

Après le retrait d'une grande partie des Marianne de Lamouche le 20 février, ce sont les dernières valeurs restantes qui seront retirées ce vendredi (source JCV Philatélie et Franc.K) 26 juin 2009.

Les carnets mixte Marianne de Beaujard ainsi que les valeurs à l'ancien tarif (0,72 ; 0,88 ; 1,25 ; 1,33 ; 2,18).