22 septembre 2006

Variete re-entry sur timbre-taxe

Enveloppe T du 9/4/1985 taxée à 4,70 francs. Cela correspond dans le tarif du 2/7/84 à 3,00 de taxe de traitement et 1,70 de manque d'affranchissement (tarif de l'écopli de moins de 20g). Le montant de la taxe correspond donc à une lettre non-affranchie. Or il s'agit d'une enveloppe T à validité permanente qui n'aurait donc pas due être taxée mais comptabilisée pour paiement global de l'affranchissement. Les conditions d'utilisation inscrites sur l'enveloppe précisent : "A UTILISER/Seulement en France/métropolitaine et/dans les départements/d'outre-mer pour les envois/ne dépassant pas 20g". Comme la lettre est taxée au niveau de l'écopli de moins de 20g, il pourrait s'agir de l'expédition depuis la Poste aux Armées pourtant généralement associée au tarif intérieur (mais après vérification, des lettres de la même archive et de la même période sont taxées mais proviennent bien de la France métropolitaine).

L'explication de la taxe serait plutôt la fin du contrat "enveloppe T" par l'AGPM, qui a sans doute décidé, comme la sécurité sociale fin 1987, de faire supporter le coût de l'envoi par l'expéditeur. A la fin de l'autorisation, les enveloppes continuant d'être utilisées par les expéditeurs doivent être acceptées par le destinataire d'un contrant permanent (je ne retrouve pas la référence sur le site de La Poste), il paye la taxe normale d'un objet non affranchi.

Je vérifie toujours sur les lettres taxées, il existe
de nombreux re-entry sur les taxes "insecte"
(en particulier les 1,00 et 4,00 mais aussi sur 0,10, 0,20 et 0,50).
Les re-entry ou double-moletage sont provoqués par une erreur
à la confection du cylindre d'impression, quand la molette subit
un déplacement entre 2 prises d'empreintes (la prise d'empreinte
s'effectue par des passages successifs de la molette à l'emplacement
du timbre, afin d'enfoncer progressivement le cylindre).
Les re-entry se traduisent par le doublage des tailles,
de loin le timbre a l'air plus foncé,
de prêt on regardera en priorité les inscriptions
les plus fines où le doublement est le plus net !
A noter qu'il est incorrect de parler de double impression,
c'est le cliché doublé qui a été imprimé 1 fois
et non pas un cliché correct qui a été imprimé 2 fois.

Aucun commentaire: