Doubles oblitérations : vers une solution ?

Derrière un titre provocateur "La double oblitération : une réalité ou un mythe ?", Françoise Eslinger s'intéresse au problème des "doubles oblitérations" dans son blog du Portail du Timbre de Phil@poste, c'est à dire l'apposition d'une flamme sur un envoi déjà oblitéré, en particulier quand il s'agit d'un cachet temporaire. Ce n'est certainement pas un mythe, comme le montre cette lettre de 1982, où le postier s'excuse au crayon : "passée par erreur à la machine à oblitérer avec toutes nos excuses".

Les exemples sont nombreux,  des solutions ont été mises en place par d'autres postes. Si les procédures existent mais ne sont pas respectées, peut-être faut-il d'autres procédures ? Quand à l'aspect mythe, il faut y voir une tentative d'explication par Françoise que les cas sont loin d'être majoritaires.

 

Sur pli nature, la double (ici triple !) oblitération peut avoir

sont intérêt.

Voici un PAP Marque d'Affranchissement qui a la particularité d'avoir été oblitéré 3 fois ! La première, au bureau de poste de départ à Noisiel - Le Luzard, le 29/7/2010. Conformément à l'ancienne réglementation, il n'y a pas de levée mais un étoile qui indique que le pli a été oblitéré après la dernière levée. Il ne sera traité que le lendemain à la PIC de Croissy Beaubourg (code ROC 26479A) à 5 km de là, à la date du 30/07/2010, où il va recevoir une oblitération de la TSC 1000 (en noir) et de la NEC (en bleu). J'ignore la raison de ce passage dans les 2 machines.

Ce PAP illustre le changement de 2007 sur les dates d'oblitération : le courrier n'est plus oblitéré à réception, mais au moment du traitement dans le centre de tri. Pour un courrier dont la "date de La Poste faisant foi" est important (concours, impôts, etc.) il faut donc réclamer au guichet l'oblitération manuelle.