03 mars 2011

Solutions aux problèmes des plis philatéliques



J'ai emprunté l'illustration de ce billet à Mathieu et son blog La Boîte aux lettres du Monde, qui montre cette vignette belge qui affranchissait l'enveloppe reçue. A l'intérieur de l'enveloppe, une seconde enveloppe avec l'affranchissement espéré.

Il s'agit à l'évidence d'un moyen pour les philatélistes de protéger leur du transport des plis philatéliques, et d'éviter marques de tri, sur oblitération mécanique, et autres étiquettes diverses.

Bref ce que beaucoup de philatélistes français réclament.

Pour comprendre comment ça marche en Belgique, c'est du côté des commentaires sur le blog timbré de ma philatélie qu'elle se trouve : ce service est offert par la poste belge (bpost) gratuitement. C'est l'expéditeur qui fournit l'enveloppe supplémentaire et appose l'adresse. C'est la poste qui fournit l'étiquette. Je suppose que cette étiquette valide le fait que le postier a contrôlé l'affranchissement.
Au Royaume-Uni, c'est encore mieux (mais sans doute réservé aux expositions temporaires). Le pli est scellé dans une pochette plastique transparente (de façon à voir l'adresse et l'affranchissement) et un affranchissement "first class" sans doute destiné à être lu par les machines à oblitéré. Ce document est extrait du blog Chez SébPhilatélie.

Pendant ce temps là en France, le problème des surcharges d'oblitérations spéciales n'est pas complètement résolu. On a même vu des curieux cachets manuels (donc c'est une opération volontaire), principalement sur les courriers pour l'étranger. Mon hypothèse est qu'il s'agissait de corriger la date du cachet, les tampons premier jour sont je crois disponibles pour le reste du salon.
En France, la procédure est normalement d'envoyer aux centres de tri dans des sacs signalés pour qu'il n'y ait pas une surcharge par une flamme mécanique. Le Carré d'Encre avait mis du temps avant d'appliquer la procédure (mais c'est bon maintenant), comme le montre ce pli de la SOCOCODAMI. L'illustration est issue du blog les news du phospho.

La période n'est pas propice à développer des solutions pour les philatélistes et d'enfin résoudre ce problème persistant.

La solution belge a pour inconvénient de nécessiter des opérations au guichet, or la tendance est à réduire au maximum les opérations au guichet (d'où par exemple la réduction de la disponibilité des timbres aux guichets, tout doit passer par les automates d'affranchissement et les distributeurs de carnets).

La solution anglaise nécessite d'acheter des machines spécifiques.

Il existe en théorie une solution logicielle pour les MTP : si la poste fournissait des étiquettes à coller au dos avec un code 2D spécial (lu pour les MonTimbrenLigne ou sur les PND) ou un code FIM : la machine pourrait le reconnaitre et ainsi savoir que le pli est déjà oblitéré. Cette solution nécessite cependant du développement logiciel (à priori mineur, mais dans l'industrie c'est souvent très cher !).
Alors pourquoi ne pas fabriquer des enveloppes transparentes spéciales sur le modèle des pochettes en cas de courrier détérioré ?

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