Les doubles oblitérations, un problème persistant (et inévitable ?)
Françoise Eslinger était intervenue sur le sujet, dans un message de blog qui reste sans doute le plus commenté du Portail du Timbre de Phil@poste.
Il semble que les instructions existantes aient été clarifiées et répétées sur les bureaux temporaires et premiers jours, mais aucune solution n'a été apportée pour les envois plus standards mais qui auraient besoin du même traitement.
D'après ce que j'ai compris, les plis doivent être placés dans un sac ou caisse signalée pour ne pas passer par les MTP Toshiba.
JMC m'envoie des exemples, j'ai sélectionné 2 plis :
Cet exemple est différent, il a reçu une première oblitération manuelle à Pessac Alouette, puis à nouveau une oblitération manuelle à la PIC de CESTAS. Là il s'agit d'un problème différent : manque de bon sens du postier ou de l'intérimaire, travail monotone entrainant un manque d'attention, ou bien instruction pour oblitérer systématiquement les plis ?
Il faut savoir que d'une part la philatélie à Phil@poste est une branche du courrier, qui n'a pas un poids majeur en chiffre d'affaire. Et que les procédures de La Poste font que la date de départ du plis n'est plus la date où le pli a été posté, mais la date à laquelle il a été traité au centre.
Il est donc réglementaire que les plis soient oblitérés aux centres.
Par exemple les boites aux lettres autrefois incluses dans les bureaux de poste ont été remplacées par des boites à côté du bureau de poste ; elles sont relevées par camionnette sans passer par le bureau de poste. À part les recommandés ou sur demande expresse du client, il ne devrait plus y avoir de plis oblitérés d"un bureau de poste.
En fait, je ne déteste pas les doubles oblitérations, parce que même si c'est moins joli, c'est normal.
Mais il est dommage que Phil@poste ne propose pas une solution, alors que des postes étrangères le font.
Mise à jour :
Autre exemple reçu par CG, cette fois le dysfonctionnement est sans doute situé à PARIS BONVIN PPDC, l'Adresse Musée de La Poste étant rodée sur ces problématique.
Mise à jour 2 :
Autre exemple de JB, où on perd 1 mois : l'oblitération manuelle est de février (peu lisible) alors que la Toshiba est de mars, un mois après...
5 commentaires:
Quelques précisions qui expliquent certains cas : la MTP oblitère les réexpéditions sur le devant des lettres par dessus (d'ou parfois des décalages de dates), les postiers aussi parfois se trompent et ne retourne plus la lettre pour lui mettre une nouvelle oblitération quand nécessaire.
Autre cas : on trouve en boîtes aux lettres des dépôts d'agences postales communales (y compris recommandé etc.). Je pense que c'est quand l'Agence Postale est ouverte plus tard que le centre auquel elle est rattachée et qu'elle est fermée au moment de la prochaine levée de la boîte. Cela évite de retarder le courrier mais lui occasionne souvent une seconde oblitération.
Enfin un rappel : l'oblitération du jour du traitement ne concerne que le courrier des boîtes aux lettres et des établissements courrier, comme c'était déjà le cas par le passé. Les guichets doivent mentionner l'heure de levée ou utiliser l'étoile selon le cas.
Merci, très intéressant.
J'ai cependant constaté des réexpéditions timbrées au dos avec une Neopost.
Article intéressant.
je croise les doigts pour que les "premier jour" que je vais me faire envoyer pour la sortie du centenaire de la LPO ne soient pas "massacrés" ainsi.
A noter : après avoir récupéré des stocks de lettres ayant transité par les centres de tri de la Gironde (Cestas notamment), j'ai été étonné (au départ du moins) de la quantité de blocs dateurs issus de petits bureaux (qui n'existent plus aujourd'hui) oblitérés à nouveau par les machines du centre de tri. Je dois bien avoir une quarantaine de lettres différentes dans ce type de cas.
@ Macareux : il y a aussi les centres de tri qui cherchent à faire du chiffre pour conserver leur MTP ou simplement pour être bien placé dans le classement... Tout est jeté dans la MTP dans ce cas... Et là cela se comprends : des emplois sont en jeux...
Aux dernières nouvelles, les préposés aux guichets de la Poste de ma ville, ont reçu la consigne de refuser toute oblitération manuelle sur courrier y compris philatélique.
Louis Antoine
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