08 juin 2010

My Poste everywhere

Logo du service

Dans un article Entreprises et étudiants inventent les produits et services de demain, Les Echos nous indiquent :
Cette année, le lauréat est le projet My Poste everywhere, sur lequel La Poste compte s'appuyer pour développer sa stratégie de virage vers le numérique. A l'origine, l'entreprise est partie d'un problème technique autour de la reconnaissance du courrier. Les nouvelles machines, qui ont coûté 1,7 milliard d'euros, reconnaissent non seulement l'adresse, mais aussi l'enveloppe : timbre, logo sur l'enveloppe, type d'affranchissement, provenance… Que faire de cette technologie ? « Nous avons lancé cette piste aux étudiants sans idée préconçue », explique Alain Roset, en charge de l'innovation à la direction du courrier.
« Très décoiffant »

A l'arrivée, les étudiants ont imaginé un service original : proposer à des abonnés, où qu'ils soient, de recevoir leur courrier d'abord sous forme numérique. Un coup d'oeil sur les enveloppes scannées leur permettrait d'effectuer un pré-tri, et d'indiquer s'ils souhaitent qu'une lettre soit mise de côté ou archivée. Alain Roset tire de l'expérience un bilan est positif : « Les étudiants portent de nouveaux regards sur nos processus. C'est très décoiffant et cela fait tomber des barrières et des réticences en interne. »
Il s'agit donc d'un service de type Swiss Post Box de numérisation du courrier physique, il en existait déjà un similaire en 2006. L'intérêt est cependant de pouvoir router en cours de route entre le service de numérisation et le destinataire.

Un événement a été organisé sur facebook, une vidéo présente le projet.

C'est n'est qu'un concours d'étudiant, mais ce type de service sera sans doute proposé un jour par La Poste.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les nouvelles machines, qui ont coûté 1,7 milliard d'euros.

1.7 milliard d'euros ou 1.7 millions d'euros?

1.7 milliard me semble énorme pour des essais d'étudiants...

Olivier

Dominique a dit…

Salut,

C'est bien 1,7 milliard, il s'agit des Toshiba TCC 1000 dont certaines possibilités restent à exploiter. Le projet étudiant ne fait qu'exploiter les ressources existantes.