08 janvier 2008

Faux timbre personnalisé


Les achats par correspondance réservent souvent des surprises : mauvaises le plus souvent (la qualité n'est pas toujours au rendez-vous), mais parfois bonnes ! Mon sentiment est mitigé sur cette enveloppe...

Les timbres personnalisés sur lettre sont presque toujours d'origine philatélique : sur le 1,11 Marianne de Luquet autocollant (l'erreur de couleur), c'est encore plus souvent le cas car ce timbre a été rapidement retiré, pour être ensuite vendu avec les personnalisations génériques habituelles.

Donc, au mieux, on peut trouver ce timbre sur lettre utilisé par un philatéliste pour envoyer du courrier : cela semblait être le cas au vu du scan. Je l'ai mal regardé, je n'ai pas vu l'absence de prédécoupe à gauche et à droite.

Il s'agit en effet d'un faux, sans doute imprimé sur imprimante à jet d'encre.

Les faux pour servir sur lettre sont très intéressants et très recherchés. Les faux artisanaux réalisés depuis que l'impression ou la photocopie couleur sont disponibles facilement pour tout un chacun sont des curiosités d'un intérêt bien moindre que les faux réalisés de façon industrielle.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le faux timbre personnalisé présenté dans cet article illustre un phénomène fascinant de la philatélie clandestine, où l’absence de prédécoupe et l’utilisation d’une imprimante à jet d’encre trahissent une contrefaçon artisanale, contrairement aux méthodes industrielles du passé. Bien que les timbres personnalisés sur lettre soient souvent liés à des collections philatéliques, comme le montre l’exemple du 1,11 € Marianne de Luquet, cette plaque personnalisée semble destinée à tromper par son apparence authentique. Historiquement, les faux industriels, réalisés avec des techniques professionnelles, ont une valeur documentaire bien supérieure aux copies modernes, comme le souligne la communauté philatélique internationale. Cette pièce, bien que fausse, révèle l’évolution des pratiques contrefaisantes avec l’essor des technologies grand public, rendant l’authentification encore plus cruciale. Il serait intéressant de savoir si d’autres cas similaires ont été recensés en France, car ces objets témoignent des défis actuels pour distinguer le vrai du faux dans les archives postales. La précision des détails, comme l’absence de perforations mécaniques, rappelle l’importance de l’œil expert pour identifier ces subterfuges. Enfin, ce type de découverte enrichit la compréhension des pratiques contrefaisantes, tout en posant la question de leur rôle dans la préservation de l’histoire postale.