Plate block : bloc avec numéro de planche
Numéro en bord de feuille sur 1,50 francs
Arc de Triomphe. A noter l'expéditeur
"Louis Couturier/Timbres-poste"
Arc de Triomphe. A noter l'expéditeur
"Louis Couturier/Timbres-poste"
Ce qui est intéressant avec les émissions de 1944/1945 réalisés à Alger (Marianne d'Alger), Londres (Marianne de Dulac) ou aux USA (Arc de Triomphe), c'est justement qu'elles ont été réalisées à l'étranger, et donc que l'aspect technique diffère de l'habituelle production française.
Le timbre Arc de Triomphe à 1,50 comporte une erreur : l'indication de monnaie est au pluriel. En effet, en anglais, le pluriel c'est plus (strictement) que 1, alors qu'en français c'est au moins 2 ! Il aurait fallu écrire 1,50 franc, et non pas 1,50 francs. L'erreur a été corrigée dans l'émission bicolore.
Ce timbre sur une lettre d'un marchand de timbre comporte un bord de feuille avec numéro : il s'agit d'un numéro de planche.
En France, on collectionne les coins datés, dans les pays anglo-saxons, c'est plutôt les "plate block", les blocs avec numéro de planche.
Ces numéros sont inscrits sur le matériel d'impression, pour indentifier ce matériel. Ainsi, chaque nouveau matériel d'impression (planche, cylindre) reçoit un nouveau numéro.
C'est un peu pareil pour les coins datés, avec les traits de repère ou les repères électroniques (rectangle de couleur) inscrits en marge inférieure (pour la taille-douce) : quand il étaient gravés à la main, ils permettaient d'identifier la virole ou le cylindre. Cela explique l'intérêt d'avoir un coin daté avec repère par rapport à un coin daté vierge. Depuis que les repères sont moletés ou ajouté numériquement avant la confection du cylindre, ils sont tous identiques et seule la position des repères relativement aux timbres permet de différencier (le cas échéant) les viroles.
Mise à jour :
À propos des "plate number" de la série Arc de Triomphe, AK se pose des questions sur son blog akphilately. N'hésitez pas à lui fournir la liste des numéros dont vous disposez (avec le timbre : faciale/couleur).
3 commentaires:
J'estime très honnête de votre part quant à considérer l'Algérie de l'époque comme étant un pays étranger.
Pour revenir à la marianne d'Alger, je présume que ce timbre tiré dans la capitale de ce nom l'a été avec les moyens - papier et procédé d'impression- de la métropole , la France. Donc, vous conviendrez avec moi que ladite marianne est à 100% française.
Ceci dit , votre blog comme le contenu de ses articles sont très appréciés par les philatélistes algériens.
Bonsoir,
Mon propos n'était pas politique, j'aurais sans doute du dire "étranger à l'atelier du timbre".
La méthode de fabrication de la Marianne d'Alger n'est pas du tout celle utilisée à Paris (lithographie au lieu de typographie), en fait il s'agit de la méthode utilisée à Bordeaux pendant la guerre de 1870, même si le détail de la technique devait être bien différent.
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