Marianne d'Etat dans un drapeau tricolore (suite)
Gabriel Frick (APMC et blog La Poste aux Armées) m'envoie des précisions sur le logo de la Marianne tricolore.
La "charte graphique de la communication gouvernementale" est l'acte de naissance, signé par le premier ministre de l'époque, de cette marque graphique, elle précise par ailleurs les conditions d'utilisation (et cotes précises) de ce logo Marianne.
Paris, le 24 septembre 1999GF m'écrit :
N°4.694/SG
Le Premier ministre
à Mesdames et Messieurs les ministres et secrétaires d'Etat
Objet : création d'une marque graphique commune à l'ensemble des ministères.
Afin de permettre une identification plus facile des courriers, messages et documents
émanant des administrations de l'Etat, et de rendre mieux perceptible l'unité de l'action gouvernementale, il a été décidé de créer une marque graphique commune à l'ensemble des départements ministériels.
La charte graphique élaborée par le Service d'Information du Gouvernement, que vous trouverez jointe à la présente circulaire, donne toutes les précisions requises sur les caractéristiques de cet "identifiant" et les conditions de son utilisation. Je vous invite à veiller à son strict respect. J'attire par ailleurs votre attention sur les points suivants.
1. La marque graphique commune a vocation à être utilisée dans l'ensemble des
relations des ministères avec les tiers, ainsi qu'avec les autres services ou organismes
relevant de l'Etat. Sont concernés les correspondances individuelles, aussi bien que les messages et documents adressés au public. Le support utilisé est, à cet égard,
indifférent. La marque doit donc être présente, par exemple, sur le papier à lettres du ministère, sur les cartes de visite professionnelles utilisées par les agents, sur les
formulaires mis à la disposition du public, de même que sur les affiches et les autres
supports d'information, en exergue des messages télévisés consacrés à la
communication gouvernementale ou encore sur la page d'accueil des sites présents sur le réseau Internet.
Sont concernés, non seulement les cabinets ministériels et les administrations centrales, mais aussi les services déconcentrés, les préfectures et les ambassades.
2. L'utilisation de cet "identifiant" ne présente pas toutefois un caractère exclusif. Les
administrations disposant d'une identification graphique propre pourront continuer à
l'utiliser, sous réserve de la combiner avec la marque commune. Il conviendra alors de respecter scrupuleusement les règles fixées par la charte graphique déjà mentionnée.
3. Le Service d'Information du Gouvernement est chargé de veiller à l'application de cette charte graphique. Il animera à cette fin un comité de suivi, dans lequel vos services seront représentés.
4. Enfin, dans un souci de bon usage des deniers publics, vous veillerez à ce que soient
préalablement consommés les stocks de fournitures (papiers à en tête, cartes ou
formulaires) existants, avant de recourir à la nouvelle présentation.
Je vous demande de diffuser largement cette circulaire, et d'adresser toutes instructions utiles à vos services pour assurer sa bonne application, ainsi que le respect de la charte graphique qui l'accompagne.
Lionel JOSPIN
On trouve ce logo officiel plus souvent en noir et blanc qu'en couleurs, certainement pour des raisons d'économies.En fait, j'avais sélectionné des marques en couleur, ce qui ne reflète pas la réalité d'une plus grande utilisation des marques en noir et blanc. La charte ne défini pas de logo en noir et blanc (mais en niveaux de gris), ce qui fait que pour du noir et blanc l'aspect tricolore disparait.
Concernant les bureaux postaux militaires (BPM), ils sont effectivement devenus des bureaux postaux interarmées (BPI) le 1er janvier 2003. Cela n'a pas eu beaucoup d'incidences sur les oblitérations et machines à affranchir des bureaux implantés en France car les anciennes dénominations ont été conservées. Parfois le mot "BPM" a été supprimé et l'on trouve systématiquement le mot "ARMEES" en toutes lettres ou en abrégé.
Le mot "INTERARMEES" ne se retrouve que sur le matériel postal en lien avec le centre de tri interarmées de Paris.
Il est précisé dans la charte que ce logo s'ajoute à ceux des services particuliers, mais qu'il doit être placé en haut.
Les scans fournis illustrent la diversité de l'utilisation de ce logo Marianne et les questions de marcophilie militaire moderne.
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